Les moulins hydrauliques à grains et les minoteries de l'Alençonnais : XVIIe-XXe siècles, de la lumière à l'ombre, quatre siècles d'évolution. [Orne]. [Thèse].
Item
Titre
Les moulins hydrauliques à grains et les minoteries de l'Alençonnais : XVIIe-XXe siècles, de la lumière à l'ombre, quatre siècles d'évolution. [Orne]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Caen et Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), 2015.
Résumé de la thèse :
L'actuel département de l'Orne présentait autrefois un territoire plus industrialisé que de nos jours. La force hydraulique y actionnait les « usines », c'est-à-dire des moulins aux fonctions très diverses. Vers 1800, on dénombrait notamment 587 moulins à grain (88 % du nombre total), 46 « tournants » sur 16 sites sidérurgiques, 12 moulins à foulon, 12 moulins à papier et 11 moulins à tan. Chacun s'intégrait dans une chaîne technologique partant du produit brut (céréales, chiffons et tissus, écorce de chêne, laine, minerai) au produit fini (farine, papier, tan, étoffes de laine, fonte et fer). Toute une gamme de personnes, aux fonctions et aux statuts très différents travaillaient en réseaux, de la production à la distribution. Les plus nombreux étaient ceux des sites meuniers à farine. L'étude présentée ici concerne les moulins hydrauliques à grains de la région alençonnaise entre le XVIIe siècle et le XXe siècle, soit une quarantaine d'établissements, tout au plus. Cette articulation sur un temps long permet de comprendre quelle est la dynamique de ce secteur sur ce petit territoire traversé par la Sarthe et composé de 26 communes et qui a connu au plus 40 000 personnes résidentes. Quelle est la particularité de cette meunerie ? Quel est le nombre de moulins aux époques concernées ? À quel moment a-telle basculé dans la minoterie c'est-à-dire quand est-elle passée du stade artisanal au stade industriel ? Quels sont ses rapports avec l'énergie, les capacités de mouture ? Comment les hommes se sont-ils définis dans ce secteur de production ? Quelle est sa place dans la meunerie ornaise ?La réflexion s'articule autour d'un triple questionnement : technique, économique et social. Le premier point est consacré à la présentation exhaustive de quelques moulins représentatifs de l'Alençonnais. Le second développe la notion du réseau économique dans lequel ont évolué les moulins, entre agriculture et boulangerie. Le dernier présente les meuniers, leur univers et la vie difficile qu'ils ont pu mener. Une recherche inédite sur une histoire peu investie.
Thèse de doctorat, Histoire, Caen et Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), 2015.
Résumé de la thèse :
L'actuel département de l'Orne présentait autrefois un territoire plus industrialisé que de nos jours. La force hydraulique y actionnait les « usines », c'est-à-dire des moulins aux fonctions très diverses. Vers 1800, on dénombrait notamment 587 moulins à grain (88 % du nombre total), 46 « tournants » sur 16 sites sidérurgiques, 12 moulins à foulon, 12 moulins à papier et 11 moulins à tan. Chacun s'intégrait dans une chaîne technologique partant du produit brut (céréales, chiffons et tissus, écorce de chêne, laine, minerai) au produit fini (farine, papier, tan, étoffes de laine, fonte et fer). Toute une gamme de personnes, aux fonctions et aux statuts très différents travaillaient en réseaux, de la production à la distribution. Les plus nombreux étaient ceux des sites meuniers à farine. L'étude présentée ici concerne les moulins hydrauliques à grains de la région alençonnaise entre le XVIIe siècle et le XXe siècle, soit une quarantaine d'établissements, tout au plus. Cette articulation sur un temps long permet de comprendre quelle est la dynamique de ce secteur sur ce petit territoire traversé par la Sarthe et composé de 26 communes et qui a connu au plus 40 000 personnes résidentes. Quelle est la particularité de cette meunerie ? Quel est le nombre de moulins aux époques concernées ? À quel moment a-telle basculé dans la minoterie c'est-à-dire quand est-elle passée du stade artisanal au stade industriel ? Quels sont ses rapports avec l'énergie, les capacités de mouture ? Comment les hommes se sont-ils définis dans ce secteur de production ? Quelle est sa place dans la meunerie ornaise ?La réflexion s'articule autour d'un triple questionnement : technique, économique et social. Le premier point est consacré à la présentation exhaustive de quelques moulins représentatifs de l'Alençonnais. Le second développe la notion du réseau économique dans lequel ont évolué les moulins, entre agriculture et boulangerie. Le dernier présente les meuniers, leur univers et la vie difficile qu'ils ont pu mener. Une recherche inédite sur une histoire peu investie.
Auteur
BIRÉE, Patrick
Année
2015
Type
Thèse
Mot-clé
Moulins - Meunerie
Moulins hydraulique
Moulins fariniers
Moulins à papier
Moulins à foulon
Moulins à tan
Minotiers - Minotieries
Alençonnais (Orne)
Normandie
Histoire économique
Perche
XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe
Moulins hydraulique
Moulins fariniers
Moulins à papier
Moulins à foulon
Moulins à tan
Minotiers - Minotieries
Alençonnais (Orne)
Normandie
Histoire économique
Perche
XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe