Les métiers d'Auxerre du milieu du XVIIe siècle à la Révolution. [Yonne]. [Thèse].
Item
Titre
Les métiers d'Auxerre du milieu du XVIIe siècle à la Révolution. [Yonne]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1954].
Introduction de la thèse :
Auxerre, bâtie à l’endroit où l’Yonne débouche dans la plaine du Bassin parisien, a un rôle de marché de contact entre des régions de type économique différent, de gîte d’étape et de transbordement, de centre administratif civil et ecclésiastique. Elle est au carrefour des grands axes de communication du midi méditerranéen vers la Manche, de la voie drapière de Troyes à Gien, de la Franche-Comté et de la Lorraine au Val de Loire, du Morvan vers Paris. Elle s’est formée par la réunion de la cité gallo-romaine du centre de la ville, des abbayes Saint-Germain et Saint-Pierre, des prieurés Saint-Eusèbe et Notre-Dame-la-d’Hors, de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, de l’Hôtel-Dieu du Mont-Artre et de huit paroisses rurales et commerçantes encloses dans la nouvelle enceinte de la fin du XIIe siècle. Quatre autres paroisses se partagent les faubourgs. Les couvents et les maisons de la rive droite de l’Yonne sont rasés en 1590. L’expansion d’Auxerre en est arrêtée pour deux siècles. Les manufactures de dentelles et de serges créées par Colbert, la filature de coton de la fin du XVIIIe siècle périclitent. Les quartiers bas sont habités par les artisans les moins fortunés et les vignerons ; les quartiers hauts (Saint-Eusèbe), par les bourgeois aisés. Une partie seulement des artisans est groupée par rues ou quartiers. La population passe de 10.490 habitants en 1666 à 9.783 en 1750 et 11.012 en 1790. Le commerce se ressent d’un marasme grandissant à mesure que le XVIIIe siècle s’achève.
[Thèse de l'École des chartes, 1954].
Introduction de la thèse :
Auxerre, bâtie à l’endroit où l’Yonne débouche dans la plaine du Bassin parisien, a un rôle de marché de contact entre des régions de type économique différent, de gîte d’étape et de transbordement, de centre administratif civil et ecclésiastique. Elle est au carrefour des grands axes de communication du midi méditerranéen vers la Manche, de la voie drapière de Troyes à Gien, de la Franche-Comté et de la Lorraine au Val de Loire, du Morvan vers Paris. Elle s’est formée par la réunion de la cité gallo-romaine du centre de la ville, des abbayes Saint-Germain et Saint-Pierre, des prieurés Saint-Eusèbe et Notre-Dame-la-d’Hors, de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, de l’Hôtel-Dieu du Mont-Artre et de huit paroisses rurales et commerçantes encloses dans la nouvelle enceinte de la fin du XIIe siècle. Quatre autres paroisses se partagent les faubourgs. Les couvents et les maisons de la rive droite de l’Yonne sont rasés en 1590. L’expansion d’Auxerre en est arrêtée pour deux siècles. Les manufactures de dentelles et de serges créées par Colbert, la filature de coton de la fin du XVIIIe siècle périclitent. Les quartiers bas sont habités par les artisans les moins fortunés et les vignerons ; les quartiers hauts (Saint-Eusèbe), par les bourgeois aisés. Une partie seulement des artisans est groupée par rues ou quartiers. La population passe de 10.490 habitants en 1666 à 9.783 en 1750 et 11.012 en 1790. Le commerce se ressent d’un marasme grandissant à mesure que le XVIIIe siècle s’achève.
Auteur
QUINCY, G.
Année
1954
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1954, p. 125-130
Mot-clé
Auxerre (Yonne)
Villes - Villages
Histoire économique
Histoire sociale
Métiers
Bourgogne
XVIIe, XVIIIe
Villes - Villages
Histoire économique
Histoire sociale
Métiers
Bourgogne
XVIIe, XVIIIe