Montpellier, ville de sûreté protestante (1598-1629). [Hérault].
Contenu
Titre
Montpellier, ville de sûreté protestante (1598-1629). [Hérault].
Auteur
LAFAGE, Valérie
Résumé
Résumé de l'article :
Montpellier était l'une des plus notables des soixante-six villes de sûreté accordées aux protestants par l'édit de Nantes. Dans une province bien tenue par les hommes du roi, la cité vit ses instances politiques entièrement remises aux réformés : consulat, conseil des vingt-quatre, université. Mais, après la mort d'Henri IV en 1610, la fonction militaire de la ville l'emporta alors que les occasions de conflit renaissaient : entreprises de l'évêque catholique, agitation de huguenots extrémistes (« Caterinots »), installation d'une assemblée régionale militaire (« cercle »), radicalisation du consulat. Le siège royal de 1622 et la « déclaration de paix » qui suivit, prescrivant le démantèlement des remparts, ouvrirent le dernier acte. La construction d'une citadelle royale, la reprise en main de l'université et du consulat par le parti catholique sanctionnèrent, avant même l'édit d'Alès (28 juin 1629), la fin de la domination protestante et la mort de la ville de sûreté.
Montpellier était l'une des plus notables des soixante-six villes de sûreté accordées aux protestants par l'édit de Nantes. Dans une province bien tenue par les hommes du roi, la cité vit ses instances politiques entièrement remises aux réformés : consulat, conseil des vingt-quatre, université. Mais, après la mort d'Henri IV en 1610, la fonction militaire de la ville l'emporta alors que les occasions de conflit renaissaient : entreprises de l'évêque catholique, agitation de huguenots extrémistes (« Caterinots »), installation d'une assemblée régionale militaire (« cercle »), radicalisation du consulat. Le siège royal de 1622 et la « déclaration de paix » qui suivit, prescrivant le démantèlement des remparts, ouvrirent le dernier acte. La construction d'une citadelle royale, la reprise en main de l'université et du consulat par le parti catholique sanctionnèrent, avant même l'édit d'Alès (28 juin 1629), la fin de la domination protestante et la mort de la ville de sûreté.
Année
2002
Type
Article
Titre du périodique
Titre court
B.E.C.
Numéro
2002, tome 160-2, p. 575-590
Mot-clé
Montpellier (Hérault)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Histoire politique
Protestants - Protestantisme - Réforme
Villes de sûreté
Vie politique
Administration communale et municipale
Édit d'Alès (1629)
XVIe, XVIIe
Villes - Villages
Histoire urbaine
Histoire politique
Protestants - Protestantisme - Réforme
Villes de sûreté
Vie politique
Administration communale et municipale
Édit d'Alès (1629)
XVIe, XVIIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/bec.2002.451107
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2002_num_160_2_451107
www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2002_num_160_2_451107