La Cour de Cassation et l'abolition de l'esclavage.
Contenu
Titre
La Cour de Cassation et l'abolition de l'esclavage.
Auteur
CHEVALIER (sous la dir. de), Pierre
GHALEH-MARZBAN (sous la dir. de), Peimane
DELPLANQUE (sous la dir. de), Catherine
GHALEH-MARZBAN (sous la dir. de), Peimane
DELPLANQUE (sous la dir. de), Catherine
Résumé
Résumé de l'ouvrage :
L'objectif de ces actes est d'aborder le rôle de la Cour de cassation à travers sa jurisprudence dans le processus d'abolition de l'esclavage, notamment aux Antilles françaises.
En mars 1685, un édit royal, inspiré du droit romain, instaure le cadre et les principes juridiques relatifs à l'esclavage colonial, que la France tolère dans ses colonies depuis le début du XVIIe siècle. Applicable à l'origine aux Antilles françaises, mais étendu au siècle suivant à la Guyane, la Louisiane, et aux îles Maurice et de la Réunion, ce que la pratique appellera le « <i>Code noir</i> » constituera jusqu'en 1848 la base du droit français de l'esclavage colonial, et par conséquent de la jurisprudence des tribunaux coloniaux, qui sera loin d'en respecter toujours la lettre et l'esprit.
Or l'ordonnance royale du 24 septembre 1828, par l'application du Code de procédure civile et du Code de procédure pénale dans les colonies, va ouvrir le champ du contrôle de la Cour de cassation sur les décisions rendues par les cours coloniales.
C'est alors avec fermeté que la Cour de cassation va exercer son contrôle sur l'application de la loi et des règlements coloniaux, en tentant d'imposer plus d'humanité et d'impartialité, de concert avec la législation d'inspiration libérale qui s'épanouit sous la monarchie de Juillet, préparant ainsi l'abolition de 1848.
L'objectif de ces actes est d'aborder le rôle de la Cour de cassation à travers sa jurisprudence dans le processus d'abolition de l'esclavage, notamment aux Antilles françaises.
En mars 1685, un édit royal, inspiré du droit romain, instaure le cadre et les principes juridiques relatifs à l'esclavage colonial, que la France tolère dans ses colonies depuis le début du XVIIe siècle. Applicable à l'origine aux Antilles françaises, mais étendu au siècle suivant à la Guyane, la Louisiane, et aux îles Maurice et de la Réunion, ce que la pratique appellera le « <i>Code noir</i> » constituera jusqu'en 1848 la base du droit français de l'esclavage colonial, et par conséquent de la jurisprudence des tribunaux coloniaux, qui sera loin d'en respecter toujours la lettre et l'esprit.
Or l'ordonnance royale du 24 septembre 1828, par l'application du Code de procédure civile et du Code de procédure pénale dans les colonies, va ouvrir le champ du contrôle de la Cour de cassation sur les décisions rendues par les cours coloniales.
C'est alors avec fermeté que la Cour de cassation va exercer son contrôle sur l'application de la loi et des règlements coloniaux, en tentant d'imposer plus d'humanité et d'impartialité, de concert avec la législation d'inspiration libérale qui s'épanouit sous la monarchie de Juillet, préparant ainsi l'abolition de 1848.
Editeur
Paris, Dalloz (Collection <i>Thèmes & commentaires - Actes</i>
Année
2014
Type
Monographie
Pages
198 p.
Mot-clé
Cour de Cassation
Abolition de l'esclavage
Antilles françaises
Code noir
Abolition de l'esclavage
Antilles françaises
Code noir