Les routes de la généralité de Châlons-sur-Marne au XVIIIe siècle. [Châlons-en-Champagne (Marne)]. [Thèse].
Contenu
Titre
Les routes de la généralité de Châlons-sur-Marne au XVIIIe siècle. [Châlons-en-Champagne (Marne)]. [Thèse].
[Thèse de l'École des Chartes, 1972].
Introduction de la thèse :
Le dix-huitième siècle a été véritablement le « grand siècle » des routes. Au cours de cette période s’est élaboré un système organisé des voies de communications terrestres qui s’est maintenu jusqu’à nos jours et sur lequel le réseau routier actuel s’est modelé. Cette réalisation a été rendue possible par la constitution, à partir de 1750, du corps des Ponts et Chaussées, qui fournit un cadre de techniciens. La corvée, qui s’est généralisée à partir de 1738, a procuré la main-d’œuvre nécessaire. L’aide de l’État, quoiqu’encore assez faible, s’est régulièrement accrue au cours du siècle. Mais l’essor routier, plus encore que le fruit d’une politique routière, a été une conséquence des conditions économiques nouvelles. Les débuts des industries minières, métallurgiques, textiles, le développement du commerce et de l’activité des ports provoquèrent une forte augmentation des échanges et la formation de courants de circulation réguliers. Le réseau s’est agrandi et organisé selon le principe de centralisation qui était à l’origine de la création des routes de poste, qui devaient relier Paris aux capitales provinciales tout en assurant les communications interrégionales et en se ramifiant en réseaux provinciaux centrés autour des grandes villes.
Si le développement du réseau routier a été rendu nécessaire par les nouveaux besoins de l’économie, en contre-partie l’économie a été stimulée par l’extension des routes, qui ont favorisé les échanges, permis la diffusion des idées nouvelles et répandu la langue française dans les provinces. La constitution d’une armature routière a été une des conditions préalables de la révolution industrielle du XIXe siècle.
Cette thèse voudrait tenter de dégager, à travers l’étude de la constitution d’un réseau provincial, les traits généraux de l’entreprise routière du XVIIIe siècle et s’efforcer de définir les besoins particuliers qui ont motivé l’ouverture ou l’extension de routes données, en fournissant des indications importantes sur l’activité économique et commerciale de la région considérée. La généralité de Châlons-sur-Marne a été choisie comme base de cette étude en raison de sa situation géographique qui, de tout temps, en a fait un carrefour de communications internationales.
[Thèse de l'École des Chartes, 1972].
Introduction de la thèse :
Le dix-huitième siècle a été véritablement le « grand siècle » des routes. Au cours de cette période s’est élaboré un système organisé des voies de communications terrestres qui s’est maintenu jusqu’à nos jours et sur lequel le réseau routier actuel s’est modelé. Cette réalisation a été rendue possible par la constitution, à partir de 1750, du corps des Ponts et Chaussées, qui fournit un cadre de techniciens. La corvée, qui s’est généralisée à partir de 1738, a procuré la main-d’œuvre nécessaire. L’aide de l’État, quoiqu’encore assez faible, s’est régulièrement accrue au cours du siècle. Mais l’essor routier, plus encore que le fruit d’une politique routière, a été une conséquence des conditions économiques nouvelles. Les débuts des industries minières, métallurgiques, textiles, le développement du commerce et de l’activité des ports provoquèrent une forte augmentation des échanges et la formation de courants de circulation réguliers. Le réseau s’est agrandi et organisé selon le principe de centralisation qui était à l’origine de la création des routes de poste, qui devaient relier Paris aux capitales provinciales tout en assurant les communications interrégionales et en se ramifiant en réseaux provinciaux centrés autour des grandes villes.
Si le développement du réseau routier a été rendu nécessaire par les nouveaux besoins de l’économie, en contre-partie l’économie a été stimulée par l’extension des routes, qui ont favorisé les échanges, permis la diffusion des idées nouvelles et répandu la langue française dans les provinces. La constitution d’une armature routière a été une des conditions préalables de la révolution industrielle du XIXe siècle.
Cette thèse voudrait tenter de dégager, à travers l’étude de la constitution d’un réseau provincial, les traits généraux de l’entreprise routière du XVIIIe siècle et s’efforcer de définir les besoins particuliers qui ont motivé l’ouverture ou l’extension de routes données, en fournissant des indications importantes sur l’activité économique et commerciale de la région considérée. La généralité de Châlons-sur-Marne a été choisie comme base de cette étude en raison de sa situation géographique qui, de tout temps, en a fait un carrefour de communications internationales.
Edition
Thèse de l'École des Chartes, 1972.
Auteur
ILLAIRE, Martine
Année
1972
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1972, p. 65-71
Mot-clé
Châlons-sur-Marne (Marne)
Châlons-en-Champagne (Marne)
Villes - Villages
Généralités
Routes et chemins
Ingénieurs des Ponts-et-Chaussées
Corvée royale
Châlons-en-Champagne (Marne)
Villes - Villages
Généralités
Routes et chemins
Ingénieurs des Ponts-et-Chaussées
Corvée royale