Pollution et libéralisme à Grenoble au XIXe siècle (1815-1914). [Isère].
Contenu
Titre
Pollution et libéralisme à Grenoble au XIXe siècle (1815-1914). [Isère].
[Thèse de doctorat, Histoire du Droit, Grenoble II, 1998, 2 volumes multigraphiés].
Résumé de la thèse :
L'objet de ce travail est d'examiner les rapports entre la lutte contre la pollution et le libéralisme, autrement dit les rapports entre l'hygiène publique et le libéralisme, à Grenoble au XIXe siècle. Tout d'abord, force est de reconnaitre que pendant la première moitie du XIXe siècle, les mesures prises en matière d'hygiène publique se comptent sur les doigts de la main et que le libéralisme règne en maitre absolu. En revanche, dans la seconde moitie du siècle, un changement s'amorce, motive toutefois plus par la survenance d'accidents (réapparition du choléra) ou par des considérations diverses et variées (notamment économiques) que par une prise de conscience réelle du fait que la pollution est un phénomène dangereux en soi. Cette évolution se vérifie dans le domaine économique ou progressivement, dans la seconde moitie du XIXe siècle, des limites à l'exercice de la liberté du commerce et de l'industrie sont posées au profit de l'hygiène publique avec la création de l'inspection des denrées alimentaires, la mise en place du tout-à-l'égout qui sonne le glas du commerce du produit des fosses d'aisances, la création de l'inspection des établissements classes. . . De même, dans le domaine politique, droit de propriété et liberté individuelle subissent certaines atteintes. Ainsi, on exproprie pour cause d'utilité publique dans le cadre de la construction des quais de l'Isère et de la lutte contre les inondations, une commission des logements insalubres est créée, la vaccination est imposée. . .
[Thèse de doctorat, Histoire du Droit, Grenoble II, 1998, 2 volumes multigraphiés].
Résumé de la thèse :
L'objet de ce travail est d'examiner les rapports entre la lutte contre la pollution et le libéralisme, autrement dit les rapports entre l'hygiène publique et le libéralisme, à Grenoble au XIXe siècle. Tout d'abord, force est de reconnaitre que pendant la première moitie du XIXe siècle, les mesures prises en matière d'hygiène publique se comptent sur les doigts de la main et que le libéralisme règne en maitre absolu. En revanche, dans la seconde moitie du siècle, un changement s'amorce, motive toutefois plus par la survenance d'accidents (réapparition du choléra) ou par des considérations diverses et variées (notamment économiques) que par une prise de conscience réelle du fait que la pollution est un phénomène dangereux en soi. Cette évolution se vérifie dans le domaine économique ou progressivement, dans la seconde moitie du XIXe siècle, des limites à l'exercice de la liberté du commerce et de l'industrie sont posées au profit de l'hygiène publique avec la création de l'inspection des denrées alimentaires, la mise en place du tout-à-l'égout qui sonne le glas du commerce du produit des fosses d'aisances, la création de l'inspection des établissements classes. . . De même, dans le domaine politique, droit de propriété et liberté individuelle subissent certaines atteintes. Ainsi, on exproprie pour cause d'utilité publique dans le cadre de la construction des quais de l'Isère et de la lutte contre les inondations, une commission des logements insalubres est créée, la vaccination est imposée. . .
Auteur
ROMIER, Marielle
Editeur
[Archives départementales de l'Isère : 2 J 2173-2174].
Année
1997
Type
Thèse
Pages
228 p. et p. 229-492
Mot-clé
Pollution
Libéralisme politique
Grenoble (Isère)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Dauphiné
Hygiène publique
Maladies - Épidémies
Choléra
Tout-à-l'égout
Expropriation pour cause d'utilité publique
Vaccinations
Libéralisme politique
Grenoble (Isère)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Dauphiné
Hygiène publique
Maladies - Épidémies
Choléra
Tout-à-l'égout
Expropriation pour cause d'utilité publique
Vaccinations