La ville de Rodez au milieu du XVe siècle. [Aveyron]. [Thèse].
Contenu
Titre
La ville de Rodez au milieu du XVe siècle. [Aveyron]. [Thèse].
[Thèse de l'école des chartes, 1971]..
Introduction de la thèse :
Rodez, anciennement <i>Segodunum</i>, occupe un site privilégié, qui a permis le développement de la cité gallo-romaine, véritable oppidum situé à 600 mètres d’altitude.
Au haut Moyen âge, le monastère de Saint-Amans s’est installé à l’extérieur des remparts, sur les lieux mêmes où le saint a été enterré. Tout autour du monastère s’est développé le bourg de Rodez.
Rodez, qui dépendait du comté de Rouergue, fait partie, après le démembrement du comté, du comté de Rodez. C’est sous le troisième comte de Rodez, Hugues II, vers 1170, que la ville est séparée en deux. Désormais le comte n’est plus que le seigneur du bourg et l’évêque celui de la cité, titre qu’il revendique et qu’il doit effectivement exercer depuis longtemps. Les deux villes ont chacune une enceinte, un seigneur, un consulat, une juridiction et sont en conflit permanent. Le désaccord se manifeste surtout entre les deux seigneurs à propos des limites, des fortifications et des foires.
Au début du XIVe siècle, le comté de Rodez devient la possession de la maison d’Armagnac, après le mariage de la comtesse Cécile, héritière du comté, avec Bernard d’Armagnac.
Au milieu du XVe siècle, on assiste à l’effondrement du pouvoir des comtes, conséquence en partie de la politique royale qui cherche à anéantir les grandes familles féodales. En 1444, Jean IV est accusé de connivence avec les Anglais et de prétentions territoriales excessives. Le roi Charles VII met la main sur ses possessions.
Après la mort de son père, Jean V récupère ses biens, en 1450-1451. Mais accusé d’inceste, il est dépossédé en 1455. Louis XI, à la mort de Charles VII, lui restitue ses possessions. L’entente entre eux deux ne dure guère ; Jean V participe à la ligue du Bien Public et le roi en profite pour s’emparer des domaines d’Armagnac, en 1469. Jean V est massacré lors de la prise de Lectoure. Désormais, la maison d’Armagnac ne reprendra plus ses biens, sauf pendant quelques années, après la mort de Louis XI.
[Thèse de l'école des chartes, 1971]..
Introduction de la thèse :
Rodez, anciennement <i>Segodunum</i>, occupe un site privilégié, qui a permis le développement de la cité gallo-romaine, véritable oppidum situé à 600 mètres d’altitude.
Au haut Moyen âge, le monastère de Saint-Amans s’est installé à l’extérieur des remparts, sur les lieux mêmes où le saint a été enterré. Tout autour du monastère s’est développé le bourg de Rodez.
Rodez, qui dépendait du comté de Rouergue, fait partie, après le démembrement du comté, du comté de Rodez. C’est sous le troisième comte de Rodez, Hugues II, vers 1170, que la ville est séparée en deux. Désormais le comte n’est plus que le seigneur du bourg et l’évêque celui de la cité, titre qu’il revendique et qu’il doit effectivement exercer depuis longtemps. Les deux villes ont chacune une enceinte, un seigneur, un consulat, une juridiction et sont en conflit permanent. Le désaccord se manifeste surtout entre les deux seigneurs à propos des limites, des fortifications et des foires.
Au début du XIVe siècle, le comté de Rodez devient la possession de la maison d’Armagnac, après le mariage de la comtesse Cécile, héritière du comté, avec Bernard d’Armagnac.
Au milieu du XVe siècle, on assiste à l’effondrement du pouvoir des comtes, conséquence en partie de la politique royale qui cherche à anéantir les grandes familles féodales. En 1444, Jean IV est accusé de connivence avec les Anglais et de prétentions territoriales excessives. Le roi Charles VII met la main sur ses possessions.
Après la mort de son père, Jean V récupère ses biens, en 1450-1451. Mais accusé d’inceste, il est dépossédé en 1455. Louis XI, à la mort de Charles VII, lui restitue ses possessions. L’entente entre eux deux ne dure guère ; Jean V participe à la ligue du Bien Public et le roi en profite pour s’emparer des domaines d’Armagnac, en 1469. Jean V est massacré lors de la prise de Lectoure. Désormais, la maison d’Armagnac ne reprendra plus ses biens, sauf pendant quelques années, après la mort de Louis XI.
Auteur
SUAU-NOULENS, Bernadette
Année
1971
Type
Thèse
Titre du périodique
Numéro
1971, p. 175-184
Mot-clé
Rodez (Aveyron)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Rouergue
XVe
Villes - Villages
Histoire urbaine
Rouergue
XVe