Historiographie du catharisme.
Contenu
Titre
Historiographie du catharisme.
Edition
Quatorzième colloque de Fanjeaux, tenu du 3 au 6 juillet 1978, sous la présidence de Charles-Olivier Carbonnell, Universités de Montpellier et Toulouse
Auteur
Ouvrage collectif,
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Cette historiographie n'est pas une nouvelle histoire du catharisme, mais une histoire de cette histoire. Elle n’en a que plus d’intérêt. Pour connaître le catharisme n’importe-t-il pas avant tout de connaître ses historiens, leurs intentions et leurs procédés, sources d’authenticité ou, trop souvent, de déformations graves ? Oubliés du XIVe au XVIe siècles, les Cathares n’ont reparu dans l’histoire que pour être trahis par elle ; on dirait aujourd’hui « récupérés ». Comme s’ils ne pouvaient intéresser pour eux-mêmes, mais seulement pour ou contre d’autres causes. Pendant quatre siècles, dans la grande querelle entre catholiques et protestants, le fantôme des Cathares a servi tout à tour d’argument, contre la confession adverse. Lorsque la grande érudition moderne les a fait mieux connaître et, par cela même rendus inutilisables pour les théologies opposées, alors on les a occultés. Puis réveillés plus que jamais pour d’autres luttes libérales, rationalistes, anticléricales, politiques, régionalistes. Tous les procédés : assimilation, amalgame, mythologie, qui peuvent plier la réalité aux besoins de la polémique ont travaillé à les rendre d’autant plus méconnaissables que la publicité a rencontré dans les mass-média des moyens plus puissants de les accommoder au goût des passions et des intérêts du moment.
Pourtant, une histoire authentique était possible. Inaugurée dès le XVIIe siècle, elle s’est épanouie de nos jours grâce aux découvertes de textes et aux méthodes nouvelles de l’histoire. C’est cet effort patient des historiens, au milieu des mythographies déchaînées, que veut décrire cette historiographie.
Cette historiographie n'est pas une nouvelle histoire du catharisme, mais une histoire de cette histoire. Elle n’en a que plus d’intérêt. Pour connaître le catharisme n’importe-t-il pas avant tout de connaître ses historiens, leurs intentions et leurs procédés, sources d’authenticité ou, trop souvent, de déformations graves ? Oubliés du XIVe au XVIe siècles, les Cathares n’ont reparu dans l’histoire que pour être trahis par elle ; on dirait aujourd’hui « récupérés ». Comme s’ils ne pouvaient intéresser pour eux-mêmes, mais seulement pour ou contre d’autres causes. Pendant quatre siècles, dans la grande querelle entre catholiques et protestants, le fantôme des Cathares a servi tout à tour d’argument, contre la confession adverse. Lorsque la grande érudition moderne les a fait mieux connaître et, par cela même rendus inutilisables pour les théologies opposées, alors on les a occultés. Puis réveillés plus que jamais pour d’autres luttes libérales, rationalistes, anticléricales, politiques, régionalistes. Tous les procédés : assimilation, amalgame, mythologie, qui peuvent plier la réalité aux besoins de la polémique ont travaillé à les rendre d’autant plus méconnaissables que la publicité a rencontré dans les mass-média des moyens plus puissants de les accommoder au goût des passions et des intérêts du moment.
Pourtant, une histoire authentique était possible. Inaugurée dès le XVIIe siècle, elle s’est épanouie de nos jours grâce aux découvertes de textes et aux méthodes nouvelles de l’histoire. C’est cet effort patient des historiens, au milieu des mythographies déchaînées, que veut décrire cette historiographie.
Editeur
Toulouse, Privat
Année
1979
Type
Actes de colloque
Titre du périodique
Numéro
1979, n° 14
Pages
443 p.
Mot-clé
Historiographie
Cathares - Catharisme
Histoire religieuse
Languedoc
Cathares - Catharisme
Histoire religieuse
Languedoc