La liberté de l'enseignement (Contre la loi Falloux).
Contenu
Titre
La liberté de l'enseignement (Contre la loi Falloux).
Auteur
HUGO, Victor
Résumé
Présentation de l'éditeur :
En 1850, les conservateurs du Parti de l'ordre sont au pouvoir. Ils ont remporté les élections législatives en mai 1849. Mais le score non négligeable de la gauche républicaine à ces élections les inquiète et ils vont prèndre une série de mesures contre le « péril social ».
La première d'une série de lois réactionnaires est préparée par le comte Falloux. Son but est de renforcer l'influence du clergé, garant de l'ordre social, dans le système d'enseignement. Dans ses Mémoires, Falloux résume son programme politique : « Dieu dans l'éducation. Le pape à la tête de l'Église. L'Église à la tête de la civilisation ». Les cléricaux reçoivent le renfort des conservateurs effrayés par le « péril rouge » dont ils attribuent l'expansion à l'école de la République. Au nom de la liberté de l'enseignement, tout particulier peut désormais ouvrir une école s'il est titulaire d'un brevet ou (pour un collège) du baccalauréat, mais les membres du clergé sont dispensés de cette obligation. De plus, les autorités religieuses reçoivent un droit de regard sur l'enseignement public : l'évêque du diocèse pour le secondaire, le curé pour le primaire.
Lors de la discussion sur la loi Falloux, à l'Assemblée législative, Victor Hugo, avec son éloquence coutumière, s'éleva contre cette mainmise du « parti clérical » sur l'école
En 1850, les conservateurs du Parti de l'ordre sont au pouvoir. Ils ont remporté les élections législatives en mai 1849. Mais le score non négligeable de la gauche républicaine à ces élections les inquiète et ils vont prèndre une série de mesures contre le « péril social ».
La première d'une série de lois réactionnaires est préparée par le comte Falloux. Son but est de renforcer l'influence du clergé, garant de l'ordre social, dans le système d'enseignement. Dans ses Mémoires, Falloux résume son programme politique : « Dieu dans l'éducation. Le pape à la tête de l'Église. L'Église à la tête de la civilisation ». Les cléricaux reçoivent le renfort des conservateurs effrayés par le « péril rouge » dont ils attribuent l'expansion à l'école de la République. Au nom de la liberté de l'enseignement, tout particulier peut désormais ouvrir une école s'il est titulaire d'un brevet ou (pour un collège) du baccalauréat, mais les membres du clergé sont dispensés de cette obligation. De plus, les autorités religieuses reçoivent un droit de regard sur l'enseignement public : l'évêque du diocèse pour le secondaire, le curé pour le primaire.
Lors de la discussion sur la loi Falloux, à l'Assemblée législative, Victor Hugo, avec son éloquence coutumière, s'éleva contre cette mainmise du « parti clérical » sur l'école
Editeur
Berg Internatinal
Année
2013
Type
Monographie
Pages
48 p.
Mot-clé
Liberté de l'enseignement
Loi Falloux
XIXe
Loi Falloux
XIXe