Briser la guillotine. Une amnistie thermidorienne.
Contenu
Titre
Briser la guillotine. Une amnistie thermidorienne.
Auteur
BACZKO, Bronislaw
Résumé
Résumé :
Le 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV), la Convention nationale proclame l’amnistie pour « les faits purement relatifs à la révolution ». Acte solennel par lequel la Convention achève sa mission, cette amnistie se présente sous un triple aspect : d’une part, elle est l’aboutissement d’un projet politique, celui de terminer la Révolution; d’autre part, elle est le produit des circonstances, en particulier, de l’écrasement sanglant de l’insurrection parisienne encadrée par des royalistes (5 octobre 1795, 13 vendémiaire an IV); finalement, elle est l’œuvre d’un homme, P.C.L. Baudin, conventionnel, député des Ardennes. Imaginée comme acte symbolique fort, l’amnistie est également pensée comme mesure politique indispensable : abolissant la peine capitale et vidant les prisons, elle tournerait la page à la fois de la Terreur et de la répression anti-terroriste. Toutefois la rhétorique thermidorienne s’est avérée plus généreuse que l’acte même de l’amnistie. On trouvera le rapport de Baudin à la Convention en annexe de l’article.
Le 26 octobre 1795 (4 brumaire an IV), la Convention nationale proclame l’amnistie pour « les faits purement relatifs à la révolution ». Acte solennel par lequel la Convention achève sa mission, cette amnistie se présente sous un triple aspect : d’une part, elle est l’aboutissement d’un projet politique, celui de terminer la Révolution; d’autre part, elle est le produit des circonstances, en particulier, de l’écrasement sanglant de l’insurrection parisienne encadrée par des royalistes (5 octobre 1795, 13 vendémiaire an IV); finalement, elle est l’œuvre d’un homme, P.C.L. Baudin, conventionnel, député des Ardennes. Imaginée comme acte symbolique fort, l’amnistie est également pensée comme mesure politique indispensable : abolissant la peine capitale et vidant les prisons, elle tournerait la page à la fois de la Terreur et de la répression anti-terroriste. Toutefois la rhétorique thermidorienne s’est avérée plus généreuse que l’acte même de l’amnistie. On trouvera le rapport de Baudin à la Convention en annexe de l’article.
Année
2004
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2004, volume 8, n° 2, p. 5-31
Mot-clé
Guillotine
Peine de mort
Convention nationale
Amnistie
Révolution française
XVIIIe
Peine de mort
Convention nationale
Amnistie
Révolution française
XVIIIe