Les brigands. Criminalité et protestation politique (1750-1850).
Contenu
Titre
Les brigands. Criminalité et protestation politique (1750-1850).
Edition
Actes du colloque international : <i>Brigands et brigandage. Criminalité, violence et protestation politique vers 1750-vers 1850</i>, 24 et 25 mai 2007, château de l'Université de Toulouse II-Le Mirail (UTM) par le laboratoire FRAMESPA, UMR 5136 du CNRS.
Auteur
SOTTOCASA (sous la dir. de), Valérie
Résumé
4° de couverture :
Brigands dissimulés dans les forêts, guettant les voyageurs qui s'attardent à la tombée du jour ; hommes hirsutes, le visage barbouillé de noir et armes au poing, mais aussi chouan en Vendée, Bretagne ou dans les montagnes du Massif central, autant de silhouettes inquiétantes qui ont marqué les contemporains de Robespierre. La Révolution française n'a pas engendré le brigandage qui existe depuis la plus haute Antiquité, mais elle a été marquée par une poussée fiévreuse de cette forme de délinquance depuis la Grande Peur de l'été 1789. À partir de 1793, le refus de la conscription militaire a jeté une partie de la jeunesse dans les bras de ces rebelles. Les difficultés économiques et sociales ou encore les affrontements politiques ont aussi contribué à l'aggravation du phénomène. Le brigandage est devenu un mal absolu sous le Directoire puis sous le Consulat, en un temps où la restauration de l'ordre devenait une priorité politique. Mais qui étaient ces « <i>brigands</i> » ? Des délinquants de droit commun s'attaquant aux voyageurs et aux propriétés, violents jusqu'à la barbarie envers leurs victimes ? De pauvres gens jetés sur les routes par la misère ? Des opposants politiques qui rejetaient brutalement les idées de la Révolution et les ruptures sociales qui en découlaient ?
Ce livre fournit des pistes pour mieux appréhender les différentes formes de criminalité et de violence que recouvre le phénomène du brigandage. Entre Mandrin, brigand populaire du milieu du XVIIIe siècle, contrebandier défiant l'État, et les bandes de royalistes assassinant les patriotes dans les bocages de l'Ouest ou les montagnes du Midi, peut-on trouver des solutions de continuités ? Cet ouvrage tente de montrer le hiatus entre le mot et la réalité complexe du brigandage dans un contexte révolutionnaire large, celui de la France des années 1750-1850, période troublée et tendue d'où peuvent s'observer les tensions politiques et sociales qui ont engendré l'époque contemporaine.
Brigands dissimulés dans les forêts, guettant les voyageurs qui s'attardent à la tombée du jour ; hommes hirsutes, le visage barbouillé de noir et armes au poing, mais aussi chouan en Vendée, Bretagne ou dans les montagnes du Massif central, autant de silhouettes inquiétantes qui ont marqué les contemporains de Robespierre. La Révolution française n'a pas engendré le brigandage qui existe depuis la plus haute Antiquité, mais elle a été marquée par une poussée fiévreuse de cette forme de délinquance depuis la Grande Peur de l'été 1789. À partir de 1793, le refus de la conscription militaire a jeté une partie de la jeunesse dans les bras de ces rebelles. Les difficultés économiques et sociales ou encore les affrontements politiques ont aussi contribué à l'aggravation du phénomène. Le brigandage est devenu un mal absolu sous le Directoire puis sous le Consulat, en un temps où la restauration de l'ordre devenait une priorité politique. Mais qui étaient ces « <i>brigands</i> » ? Des délinquants de droit commun s'attaquant aux voyageurs et aux propriétés, violents jusqu'à la barbarie envers leurs victimes ? De pauvres gens jetés sur les routes par la misère ? Des opposants politiques qui rejetaient brutalement les idées de la Révolution et les ruptures sociales qui en découlaient ?
Ce livre fournit des pistes pour mieux appréhender les différentes formes de criminalité et de violence que recouvre le phénomène du brigandage. Entre Mandrin, brigand populaire du milieu du XVIIIe siècle, contrebandier défiant l'État, et les bandes de royalistes assassinant les patriotes dans les bocages de l'Ouest ou les montagnes du Midi, peut-on trouver des solutions de continuités ? Cet ouvrage tente de montrer le hiatus entre le mot et la réalité complexe du brigandage dans un contexte révolutionnaire large, celui de la France des années 1750-1850, période troublée et tendue d'où peuvent s'observer les tensions politiques et sociales qui ont engendré l'époque contemporaine.
Editeur
Rennes, Presses universitaires de Rennes
Année
2013
Type
Actes de colloque
Pages
246 p.
Mot-clé
Brigands - Brigandages
Crimes - Criminalité
Protestation politique
Mandrin
Pourrières (Var)
Provence
Paris
Jean Sbogar
Charles Nodier
Histoire de la police
Désertions - Déserteurs
Aveyron (département)
Bretagne
Languedoc
Contre révolultion
Contre-Révolution
Pyrénées
Corse
Chouans - Chouannerie
Crimes - Criminalité
Protestation politique
Mandrin
Pourrières (Var)
Provence
Paris
Jean Sbogar
Charles Nodier
Histoire de la police
Désertions - Déserteurs
Aveyron (département)
Bretagne
Languedoc
Contre révolultion
Contre-Révolution
Pyrénées
Corse
Chouans - Chouannerie