La police et les lyonnais au XIXe siècle : contrôle et sociabilité. [Lyon, Rhône].
Contenu
Titre
La police et les lyonnais au XIXe siècle : contrôle et sociabilité. [Lyon, Rhône].
Présentation de l'éditeur :
Les médias mettent régulièrement à la une des incidents ou des émeutes opposant des populations aux forces de l’ordre. Le plus souvent, ces troubles sont présentés comme des épiphénomènes indignes d’une société qui se veut pacifiée. Nul ne se doute à quel point leur fréquence était élevée au XIXe siècle dans une grande ville comme Lyon ; nul ne se doute qu’ils se déroulaient dans le centre de la cité et que leurs auteurs appartenaient aux classes laborieuses.
Au XIXe siècle, les élites tentent de normaliser la société française et de contrer le désordre urbain. De nombreuses lois et ordonnances viennent alors resserrer le maillage normatif ; les effectifs des forces de l’ordre sont augmentés et leur organisation améliorée. Le travail entrepris est d’envergure car le peuple lyonnais vit sans se préoccuper des ordres venus d’en haut. La rue est son domaine, là où il partage ses plaisirs et exprime ses coups de sang. La gestion du social pratiquée par les habitants ne correspond pas au modèle que l’État cherche à imposer. Il en résulte des rencontres plus ou moins explosives entre Lyonnais et représentants du pouvoir (policiers, commissaires, juges). Se tissent alors des rapports de pouvoir faits d’incompréhension, d’affrontements, de jeux de dupes mais aussi de compromis.
Présentation de l'éditeur :
Les médias mettent régulièrement à la une des incidents ou des émeutes opposant des populations aux forces de l’ordre. Le plus souvent, ces troubles sont présentés comme des épiphénomènes indignes d’une société qui se veut pacifiée. Nul ne se doute à quel point leur fréquence était élevée au XIXe siècle dans une grande ville comme Lyon ; nul ne se doute qu’ils se déroulaient dans le centre de la cité et que leurs auteurs appartenaient aux classes laborieuses.
Au XIXe siècle, les élites tentent de normaliser la société française et de contrer le désordre urbain. De nombreuses lois et ordonnances viennent alors resserrer le maillage normatif ; les effectifs des forces de l’ordre sont augmentés et leur organisation améliorée. Le travail entrepris est d’envergure car le peuple lyonnais vit sans se préoccuper des ordres venus d’en haut. La rue est son domaine, là où il partage ses plaisirs et exprime ses coups de sang. La gestion du social pratiquée par les habitants ne correspond pas au modèle que l’État cherche à imposer. Il en résulte des rencontres plus ou moins explosives entre Lyonnais et représentants du pouvoir (policiers, commissaires, juges). Se tissent alors des rapports de pouvoir faits d’incompréhension, d’affrontements, de jeux de dupes mais aussi de compromis.
Edition
Texte remanié d'une thèse de doctorat, Histoire, Lyon 2, 2004 : <i>Représentation et pratiques d'une société urbaine : Lyon 1800-1880</i>.
Auteur
NUGUES-BOURCHAT, Alexandre
Editeur
Grenoble, Presses universitaires de Grenoble (Collection : <i>La Pierre et l'Écrit</i>)
Année
2010
Type
Monographie
Pages
512 p.
ISBN
9782706116018
Mot-clé
Histoire de la police
Lyon (Rhône)
HIstoire sociale
Police urbaine
Lyonnais
Police sociale
Maintien de l'ordre
Émeutes
Villes - villages
XIXe
Lyon (Rhône)
HIstoire sociale
Police urbaine
Lyonnais
Police sociale
Maintien de l'ordre
Émeutes
Villes - villages
XIXe