Épreuves de noblesse : les expériences nobiliaires de la haute-robe parisienne (XVIe-XVIIIe siècle).
Contenu
Titre
Épreuves de noblesse : les expériences nobiliaires de la haute-robe parisienne (XVIe-XVIIIe siècle).
Présentation de l'ouvrage :
À travers la noblesse de robe de Paris à l'époque moderne, c'est l'ensemble des noblesses que ce livre essaie d’éclairer. La noblesse n’est pas une donnée naturelle, elle est une construction sociale plurielle dont les matériaux sont les seigneuries, les offices, le prestige immatériel qui naît de l’exercice ancien de l’autorité et de la puissance. C’est pourquoi la noblesse est avant tout affaire de transmission. Cette transmission n’est pas non plus une opération naturelle : elle est faite d’une suite d’épreuves permanentes pour les lignages.
Ce livre alterne les analyses générales (sur l’économie politique de l’office anoblissant et les changements induits par la vénalité dans l’ordre coutumier des propriétés, sur la fusion des noblesses au XVIIIe siècle, etc.) et les études de cas (Hurault de L’Hospital, les Mesgrigny, les Pommereu, les Bragelongne, les Spifame). Ces études éclairent les mécanismes et les coûts de la transmission, de l’anoblissement, de la constitution des familles en lignages et des pratiques généalogiques. Une proposition qu’on espère nouvelle ressort de ce travail : l’intégration des structures de parenté domaniales (qui créaient la solidité des détenteurs de châteaux, de charges et de pouvoirs seigneuriaux au Moyen Âge) en une classe nobiliaire (le second ordre) ne se réalisa qu’au XVIIe siècle, et ce furent les expériences nobiliaires de la robe qui la rendirent possible.
Présentation de l'ouvrage :
À travers la noblesse de robe de Paris à l'époque moderne, c'est l'ensemble des noblesses que ce livre essaie d’éclairer. La noblesse n’est pas une donnée naturelle, elle est une construction sociale plurielle dont les matériaux sont les seigneuries, les offices, le prestige immatériel qui naît de l’exercice ancien de l’autorité et de la puissance. C’est pourquoi la noblesse est avant tout affaire de transmission. Cette transmission n’est pas non plus une opération naturelle : elle est faite d’une suite d’épreuves permanentes pour les lignages.
Ce livre alterne les analyses générales (sur l’économie politique de l’office anoblissant et les changements induits par la vénalité dans l’ordre coutumier des propriétés, sur la fusion des noblesses au XVIIIe siècle, etc.) et les études de cas (Hurault de L’Hospital, les Mesgrigny, les Pommereu, les Bragelongne, les Spifame). Ces études éclairent les mécanismes et les coûts de la transmission, de l’anoblissement, de la constitution des familles en lignages et des pratiques généalogiques. Une proposition qu’on espère nouvelle ressort de ce travail : l’intégration des structures de parenté domaniales (qui créaient la solidité des détenteurs de châteaux, de charges et de pouvoirs seigneuriaux au Moyen Âge) en une classe nobiliaire (le second ordre) ne se réalisa qu’au XVIIe siècle, et ce furent les expériences nobiliaires de la robe qui la rendirent possible.
Auteur
DESCIMON (textes réunis par), Robert
HADDAD (textes résunis par), Élie
HADDAD (textes résunis par), Élie
Editeur
Paris, les Belles-Lettres (<i>Histoire</i>)
Année
2010
Type
Monographie
Pages
459 p.
ISBN
9782251381077
Mot-clé
Magistrats - Magistrature
Parlementaires (Ancien Régime)
Paris
Nobles - Noblesse
Histoire sociale
Histoire du Parlement de Paris
Noblesse de robe
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Parlementaires (Ancien Régime)
Paris
Nobles - Noblesse
Histoire sociale
Histoire du Parlement de Paris
Noblesse de robe
XVIe, XVIIe, XVIIIe