La vie religieuse dans le diocèse de Boulogne à la veille de la Révolution (1725-1790). [Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais]. [Thèse].
Contenu
Titre
La vie religieuse dans le diocèse de Boulogne à la veille de la Révolution (1725-1790). [Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1962]
Présentation historique de la thèse :
Le siège épiscopal de Boulogne fut rétabli en 1559 par le traité du Cateau-Cambrésis. De l’ancien évêché de Thérouanne, il regroupa l’archidiaconé d’Artois, une partie seulement de l’archidiaconé de Flandre – l’autre étant laissée à l’évêché d’Ypres formé par les Espagnols – et des paroisses prises sur les doyennés de Lillers, Hesdin, Aire, Arques et Saint-Omer. Il donna les mêmes noms aux nouveaux archidiaconés, l’un de Flandre, l’autre d’Artois, divisés respectivement en sept et dix doyennés. La même division géographique se retrouve dans le domaine judiciaire : la sénéchaussée de Boulogne, la justice royale de Calais et le bailliage d’Ardres transmettent les ordonnances royales à toute la partie occidentale du diocèse, le Conseil d’Artois régit la partie orientale. Or, au XVIIIe siècle, il reste des traces de l’époque où ce conseil fut espagnol : dans l’application de la législation française depuis leXVIe siècle, sur la tenue des registres d’état civil, et dans l’introduction des décisions du concile de Trente.
Le diocèse subit de nombreuses guerres : celles des XVIe et XVIIe siècles ont ruiné les abbayes et prieurés, celles du règne de Louis XIV, notamment la guerre de succession d’Espagne, ont laissé dans les campagnes un état de grande misère. La paix se rétablit peu à peu en 1725 et permet aux paroisses de revivre.
[Thèse de l'École des chartes, 1962]
Présentation historique de la thèse :
Le siège épiscopal de Boulogne fut rétabli en 1559 par le traité du Cateau-Cambrésis. De l’ancien évêché de Thérouanne, il regroupa l’archidiaconé d’Artois, une partie seulement de l’archidiaconé de Flandre – l’autre étant laissée à l’évêché d’Ypres formé par les Espagnols – et des paroisses prises sur les doyennés de Lillers, Hesdin, Aire, Arques et Saint-Omer. Il donna les mêmes noms aux nouveaux archidiaconés, l’un de Flandre, l’autre d’Artois, divisés respectivement en sept et dix doyennés. La même division géographique se retrouve dans le domaine judiciaire : la sénéchaussée de Boulogne, la justice royale de Calais et le bailliage d’Ardres transmettent les ordonnances royales à toute la partie occidentale du diocèse, le Conseil d’Artois régit la partie orientale. Or, au XVIIIe siècle, il reste des traces de l’époque où ce conseil fut espagnol : dans l’application de la législation française depuis leXVIe siècle, sur la tenue des registres d’état civil, et dans l’introduction des décisions du concile de Trente.
Le diocèse subit de nombreuses guerres : celles des XVIe et XVIIe siècles ont ruiné les abbayes et prieurés, celles du règne de Louis XIV, notamment la guerre de succession d’Espagne, ont laissé dans les campagnes un état de grande misère. La paix se rétablit peu à peu en 1725 et permet aux paroisses de revivre.
Edition
Thèse de l'école des Chartes, 1962. [Position des thèses de l'École des Chartes, 1962, p. 87-93].
Auteur
PLAYOUST-CHAUSSIS, Arlette
Année
1962
Type
Thèse
Pages
292 p.
Mot-clé
Vie religieuse
Diocèse de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
XVIIIe
Boulonnais
Artois
Diocèse de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
XVIIIe
Boulonnais
Artois