Questions de justice (1667-1789).
Contenu
Titre
Questions de justice (1667-1789).
Auteur
GARNOT, Benoît
Résumé
Présentation de l'ouvrage :
Les archives judiciaires apparaissent aujourd'hui comme l'une des sources les plus fécondes de la recherche historique. Parmi elles, les factums (ou «mémoires») d'avocats figurent en grand nombre aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils sont utilisés ici pour une contribution à l'histoire criminalo-judiciaire de la France, du règne de Louis XIV à celui de Louis XVI. Fondée sur l'analyse d'affaires banales, seules représentatives de la réalité, cette approche débouche sur une description nuancée et renouvelée d'une réalité complexe. La première partie du livre met l'accent sur le renforcement de la justice royale au détriment des autres justices, sa laïcisation, la prise en compte de l'évolution des valeurs, notamment de l'honneur... La justice du roi savait s'adapter avec souplesse aux changements de la société. La seconde partie du livre s'intéresse aux problèmes rencontrés par la Justice au quotidien. Parmi ceux-ci, le principal était celui de l'établissement des preuves de culpabilité, fondées surtout sur les témoignages. En temps normal, les précautions prises par les juges bénéficiaient aux justiciables, relaxés au moindre doute. Mais dans les affaires les plus graves, lorsque la pression sociale exigeait la désignation de coupables, des exceptions procédurières pouvaient déboucher sur des erreurs judiciaires.
La publicité qui a été faite à ces erreurs pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle a contribué à noircir ultérieurement l'image de la justice d'Ancien Régime. Pourtant, comme le montre ce livre, elle cherchait le plus souvent à réconcilier plutôt qu'à punir.
Les archives judiciaires apparaissent aujourd'hui comme l'une des sources les plus fécondes de la recherche historique. Parmi elles, les factums (ou «mémoires») d'avocats figurent en grand nombre aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils sont utilisés ici pour une contribution à l'histoire criminalo-judiciaire de la France, du règne de Louis XIV à celui de Louis XVI. Fondée sur l'analyse d'affaires banales, seules représentatives de la réalité, cette approche débouche sur une description nuancée et renouvelée d'une réalité complexe. La première partie du livre met l'accent sur le renforcement de la justice royale au détriment des autres justices, sa laïcisation, la prise en compte de l'évolution des valeurs, notamment de l'honneur... La justice du roi savait s'adapter avec souplesse aux changements de la société. La seconde partie du livre s'intéresse aux problèmes rencontrés par la Justice au quotidien. Parmi ceux-ci, le principal était celui de l'établissement des preuves de culpabilité, fondées surtout sur les témoignages. En temps normal, les précautions prises par les juges bénéficiaient aux justiciables, relaxés au moindre doute. Mais dans les affaires les plus graves, lorsque la pression sociale exigeait la désignation de coupables, des exceptions procédurières pouvaient déboucher sur des erreurs judiciaires.
La publicité qui a été faite à ces erreurs pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle a contribué à noircir ultérieurement l'image de la justice d'Ancien Régime. Pourtant, comme le montre ce livre, elle cherchait le plus souvent à réconcilier plutôt qu'à punir.
Editeur
Paris, Belin (Collection <i>Histoire et société</i>)
Année
2006
Type
Monographie
Pages
160 p.
ISBN
978-2-7011-4454-2
Mot-clé
Histoire de la justice
XVIIe, XVIIIe
Factums
Avocats
Preuves
Témoins - Témoignages
Erreurs judiciaires
XVIIe, XVIIIe
Factums
Avocats
Preuves
Témoins - Témoignages
Erreurs judiciaires