L'héritage religieux du droit en Europe.
Contenu
Titre
L'héritage religieux du droit en Europe.
Edition
Actes du congrès européen de l'Union internationale des juristes catholiques, Principauté de Monaco, 20-23 novembre 2003.
Auteur
ONORIO (sous la dir. de), Joël-Benoît d'
GUYON, Gérard
AYUSO TORRES, Miguel
HAALAND MATLARY, Janne
GUYON, Gérard
AYUSO TORRES, Miguel
HAALAND MATLARY, Janne
Résumé
Présentation de l'éditeur :
Contre toute évidence historique, philosophique et sociologique, les racines chrétiennes de l'Europe ont fait l'objet, ces derniers temps, de débats et polémiques au sein des organes dirigeants de l'Union européenne ainsi que des opinions publiques de certains pays de l'Ouest du Continent.
D'aucuns se sont ingéniés à vouloir opposer le christianisme à la laïcité en vue d'assurer à celle-ci la suprématie absolue dans le projet de nouveau traité – abusivement appelé « Constitution » – de l'Europe des Vingt-Cinq.
Pourtant, tout comme l'histoire, les arts ou la littérature, le droit y est lui-même profondément marqué par l'héritage religieux tant il a été façonné dans ses concepts et son évolution par le christianisme. A maints égards il continue, aujourd'hui encore, à traiter des questions religieuses jusques et y compris dans les Constitutions nationales de la plupart des États adhérant à l'Union européenne.
Dans leur phobie du religieux, les partisans du monopole laïque n'ont pas vu que c'est précisément par la mention de l'héritage chrétien dans le traité qu'ils auraient pu trouver une meilleure garantie contre les velléités de remise en cause de cette distinction entre le temporel et le spirituel à laquelle tous les Européens sont légitimement attachés et qui puise son origine dans l'Évangile du Christ lui-même.
En s'y refusant, la nouvelle Europe politique n'a pas su relier son avenir à son passé, sa solidarité à son identité, ni sa transition à sa tradition. En reniant une part notable de son héritage, elle a rejeté une partie importante de ses héritiers.
Contre toute évidence historique, philosophique et sociologique, les racines chrétiennes de l'Europe ont fait l'objet, ces derniers temps, de débats et polémiques au sein des organes dirigeants de l'Union européenne ainsi que des opinions publiques de certains pays de l'Ouest du Continent.
D'aucuns se sont ingéniés à vouloir opposer le christianisme à la laïcité en vue d'assurer à celle-ci la suprématie absolue dans le projet de nouveau traité – abusivement appelé « Constitution » – de l'Europe des Vingt-Cinq.
Pourtant, tout comme l'histoire, les arts ou la littérature, le droit y est lui-même profondément marqué par l'héritage religieux tant il a été façonné dans ses concepts et son évolution par le christianisme. A maints égards il continue, aujourd'hui encore, à traiter des questions religieuses jusques et y compris dans les Constitutions nationales de la plupart des États adhérant à l'Union européenne.
Dans leur phobie du religieux, les partisans du monopole laïque n'ont pas vu que c'est précisément par la mention de l'héritage chrétien dans le traité qu'ils auraient pu trouver une meilleure garantie contre les velléités de remise en cause de cette distinction entre le temporel et le spirituel à laquelle tous les Européens sont légitimement attachés et qui puise son origine dans l'Évangile du Christ lui-même.
En s'y refusant, la nouvelle Europe politique n'a pas su relier son avenir à son passé, sa solidarité à son identité, ni sa transition à sa tradition. En reniant une part notable de son héritage, elle a rejeté une partie importante de ses héritiers.
Editeur
Paris, Téqui
Année
2005
Type
Actes de colloque
Pages
300 p.
Mot-clé
Droit
Histoire religieuse
Europe
Histoire du droit et des institution
Construction européenne
Histoire religieuse
Europe
Histoire du droit et des institution
Construction européenne