Droit, réforme et organisation nationale d'un ordre religieux en France : le cas de l'Ordre des Frères Prêcheurs (1629-1660). [Thèse].
Contenu
Titre
Droit, réforme et organisation nationale d'un ordre religieux en France : le cas de l'Ordre des Frères Prêcheurs (1629-1660). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Université des Sciences sociales de Toulouse - Toulouse I, 2005]
Résumé de la thèse :
Les sources du droit dominicain applicable aux religieux de l'ordre en France sont diverses. Au niveau interne, le chapitre général est l'organe législatif par excellence. L'étude des textes modernes démontre la grande activité normative de cette institution. Entre les réunions capitulaires, le maître général reste seul détenteur de l'autorité suprême. encore faut-il qu'il ait les moyens de l'appliquer sur le territoire du royaume de France. Au niveau externe, le droit dominicain est soumis au Saint-Siège et doit tenir compte du droit royal. Les interventions pontificales sont, la plupart du temps, directement intégrées à la législation de l'ordre. Quant à l'influence séculière, elle se fait sentir plus en aval, au moment de l'application du droit religieux sur le terrain. Influence du gallicanisme, contrôle normatif et procédure d'appel comme d'abus en sont les marques les plus significatives. Au début du XVIIe siècle, le roi, le pape et les autorités de l'ordre se concentrent néanmoins autour d'une politique commune : la réforme religieuse. Nécessaire, la restauration de l'observance dans les couvents de France reste interne à l'ordre en échappant à la mainmise royale : elle est strictement encadrée par le droit dominicain qui intègre les impértifs de réforme sans vaciller. La structure et l'organisation nationales de l'ordre sont, quant à elles, bouleversées par la réforme engagée. L'émergence des congrégations de réforme, la mise en place d'une hiérarchie réformée, le développement des conflits liés aux questions de nationalité, la fondation du Noviciat Général de Paris perturbent la vie locale. Pourtant, une fois de plus, la législation dominicaine parvient à s'adapter suffisamment rapidement à ces réalités pour éviter les fractures. À l'aube du règne personnel de Louis XIV, les provinces et les congrégations de France ont survécu à leur réforme tout en restant fermement intégrées à la structure universelle de l'ordre.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Université des Sciences sociales de Toulouse - Toulouse I, 2005]
Résumé de la thèse :
Les sources du droit dominicain applicable aux religieux de l'ordre en France sont diverses. Au niveau interne, le chapitre général est l'organe législatif par excellence. L'étude des textes modernes démontre la grande activité normative de cette institution. Entre les réunions capitulaires, le maître général reste seul détenteur de l'autorité suprême. encore faut-il qu'il ait les moyens de l'appliquer sur le territoire du royaume de France. Au niveau externe, le droit dominicain est soumis au Saint-Siège et doit tenir compte du droit royal. Les interventions pontificales sont, la plupart du temps, directement intégrées à la législation de l'ordre. Quant à l'influence séculière, elle se fait sentir plus en aval, au moment de l'application du droit religieux sur le terrain. Influence du gallicanisme, contrôle normatif et procédure d'appel comme d'abus en sont les marques les plus significatives. Au début du XVIIe siècle, le roi, le pape et les autorités de l'ordre se concentrent néanmoins autour d'une politique commune : la réforme religieuse. Nécessaire, la restauration de l'observance dans les couvents de France reste interne à l'ordre en échappant à la mainmise royale : elle est strictement encadrée par le droit dominicain qui intègre les impértifs de réforme sans vaciller. La structure et l'organisation nationales de l'ordre sont, quant à elles, bouleversées par la réforme engagée. L'émergence des congrégations de réforme, la mise en place d'une hiérarchie réformée, le développement des conflits liés aux questions de nationalité, la fondation du Noviciat Général de Paris perturbent la vie locale. Pourtant, une fois de plus, la législation dominicaine parvient à s'adapter suffisamment rapidement à ces réalités pour éviter les fractures. À l'aube du règne personnel de Louis XIV, les provinces et les congrégations de France ont survécu à leur réforme tout en restant fermement intégrées à la structure universelle de l'ordre.
Edition
Thèse histoire du droit, Université des Sciences sociales de Toulouse - Toulouse I [Dactylographiée].
Auteur
MAILLARD, Ninon
Année
2005
Type
Thèse
Pages
808 p.
Mot-clé
Histoire religieuse
Droit canonique
Ordres religieux
Dominicains
Frêres prêcheurs
Gallicanisme
Réforme religieuse
XVIIe
Réguliers
Maître général
Chapitres généraux
Droit dominicain
Appel comme d'abus
Droit canonique
Ordres religieux
Dominicains
Frêres prêcheurs
Gallicanisme
Réforme religieuse
XVIIe
Réguliers
Maître général
Chapitres généraux
Droit dominicain
Appel comme d'abus