Ordre et désordre dans une cité de la Renaissance. Lyon et le consulat lyonnais, vers 1520... vers 1555. [Rhône]. [Thèse].
Contenu
Titre
Ordre et désordre dans une cité de la Renaissance. Lyon et le consulat lyonnais, vers 1520... vers 1555. [Rhône]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Histoire, Dijon, 1999.
Résumé de la thèse :
À la Renaissance, Lyon se transforme en grande place commerciale et bancaire grâce aux foires. Un climat de violences, de désordres dans la ville provient de la rivalité entre artisans et marchands, ces derniers voulant gérer seuls la commune. L'arrivée à Lyon de nombreux ruraux recherchant un emploi augmente la tension sociale. Le roi tranche en faveur des riches marchands : le consulat et l'anoblissement en échange de leur caution financière individuelle. Les échevins marchands avanceront les deniers des impôts et des emprunts levés sur la ville. Ils veilleront à la bonne tenue des foires ainsi le roi pourra emprunter aux banquiers des "nations", installés à Lyon, l'argent nécessaire à ses guerres. L'union des familles consulaires leur permet de supporter les épreuves : la rebeyne, la famine de 1531 ,la peste, l'aggravation des exigences fiscales du roi en déroute militaire. La création de l'aumône générale, l'interdiction de la mendicité en ville, la création de manufactures de draps de soie avec l'aide massive financière et en main d'œuvre des recteurs de l'aumône (ex ou futurs conseillers) amènent la fin des désordres, les foires sont à leur zénith, la ville se transforme et s'enrichit. Les fêtes des entrées royales, les montres, les loteries, les exécutions spectacles données pour impressionner ou distraire le peuple n'empêcheront pas le retour de la violence, le pouvoir royal augmente impôts et emprunts, le consulat vit d'expédients et emprunte au "change" devant la colère des lyonnais surtaxés, jaloux des privilèges et des exemptions fiscales des banquiers des nations, du clergé et autres. Mais le problème religieux lié à la montée de la réforme devient primordial vers 1550 en brisant l'entente entre les familles consulaires. La foi en la nouvelle religion passe avant les intérêts matériels, la vie spirituelle avant l'or. En 1555 Louise Labé publie ses œuvres prônant épicurisme, féminisme, se moquant des dévots, de l'amour mercantile crie la joie d'être aimée et sa passion de l'amour charnel. Elle est lue et son succès lui vaut la haine des deux camps, l'exil. C'est la fin du "beau seizième siècle lyonnais".
Thèse de doctorat, Histoire, Dijon, 1999.
Résumé de la thèse :
À la Renaissance, Lyon se transforme en grande place commerciale et bancaire grâce aux foires. Un climat de violences, de désordres dans la ville provient de la rivalité entre artisans et marchands, ces derniers voulant gérer seuls la commune. L'arrivée à Lyon de nombreux ruraux recherchant un emploi augmente la tension sociale. Le roi tranche en faveur des riches marchands : le consulat et l'anoblissement en échange de leur caution financière individuelle. Les échevins marchands avanceront les deniers des impôts et des emprunts levés sur la ville. Ils veilleront à la bonne tenue des foires ainsi le roi pourra emprunter aux banquiers des "nations", installés à Lyon, l'argent nécessaire à ses guerres. L'union des familles consulaires leur permet de supporter les épreuves : la rebeyne, la famine de 1531 ,la peste, l'aggravation des exigences fiscales du roi en déroute militaire. La création de l'aumône générale, l'interdiction de la mendicité en ville, la création de manufactures de draps de soie avec l'aide massive financière et en main d'œuvre des recteurs de l'aumône (ex ou futurs conseillers) amènent la fin des désordres, les foires sont à leur zénith, la ville se transforme et s'enrichit. Les fêtes des entrées royales, les montres, les loteries, les exécutions spectacles données pour impressionner ou distraire le peuple n'empêcheront pas le retour de la violence, le pouvoir royal augmente impôts et emprunts, le consulat vit d'expédients et emprunte au "change" devant la colère des lyonnais surtaxés, jaloux des privilèges et des exemptions fiscales des banquiers des nations, du clergé et autres. Mais le problème religieux lié à la montée de la réforme devient primordial vers 1550 en brisant l'entente entre les familles consulaires. La foi en la nouvelle religion passe avant les intérêts matériels, la vie spirituelle avant l'or. En 1555 Louise Labé publie ses œuvres prônant épicurisme, féminisme, se moquant des dévots, de l'amour mercantile crie la joie d'être aimée et sa passion de l'amour charnel. Elle est lue et son succès lui vaut la haine des deux camps, l'exil. C'est la fin du "beau seizième siècle lyonnais".
Auteur
ETIENNEY, Jean-Henri
Editeur
A.N.R.T.
Année
1999
Type
Thèse
Pages
1056 p.
Mot-clé
Consulat
Consuls municipaux
Administration municipale
Lyon (Rhône)
Marchands et négociants
Artisans - Artisanat
Histoire sociale
Foires et marchés
Tensions sociales
Villes - Villages
Lyonnais (Rhône)
XVIe
Consuls municipaux
Administration municipale
Lyon (Rhône)
Marchands et négociants
Artisans - Artisanat
Histoire sociale
Foires et marchés
Tensions sociales
Villes - Villages
Lyonnais (Rhône)
XVIe