Les réseaux castraux et l'évolution de l'architecture castrale dans les baronnies de Mevouillon et de Montauban [Drôme] de la fin du Xe siècle à 1317. [Drôme]. [Thèse].
Contenu
Titre
Les réseaux castraux et l'évolution de l'architecture castrale dans les baronnies de Mevouillon et de Montauban [Drôme] de la fin du Xe siècle à 1317. [Drôme]. [Thèse].
Thèse de doctorat, Art et archéologie, Université d'Aix-Marseille I, 1999.
Résumé de la thèse :
Entre Provence et Dauphiné, l'enracinement dès le XIe siècle d'une famille seigneuriale, géographie historique d'une étude portant sur l'enchatellement, dans une zone de moyenne montagne appelée les baronnies, terre bénéficiant de l'immunité impériale jusqu'en 1317. La recherche des origines de cette lignée au Xe siècle permet de dresser, le tableau de la répartition des alleux, et d'inscrire l'histoire de la constitution de leur domaine dans un cadre géographique plus large, de la rive droite du Rhône à la rive gauche de la Durance. Lies a l'archevêque d’Arles par les contrats de précaires au Xe s. , les membres de cette famille, issus de l'aristocratie carolingienne, sont dès le XIe s. , des proches des comtes de Forcalquier et de Provence ; ils participent, sur les marges occidentales de leur territoire, à la croisade albigeoise. Leur domaine rassemble au XIIIe s. 178 alleux dont la majeure partie sont des castra (171). Si une première vague de création de châteaux est très nettement sensible dès la première moitié du XIe s. Le développement s'accélère très nettement à la fin du XIIe et dans la première moitié du XIIIe s. Succédant aux premiers castra (plateaux rocheux ou mottes), les vestiges de 25 donjons romans conserves, témoignent encore de cette période d'apogée. 84 % des châteaux ont en effet génère la présence d'un bourg castrai dont 50 % abrite une église paroissiale intra-muros. Cette dernière est parfois concurrencée par des prieurés séculiers, fondes dès le haut Moyen-Âge. Les baronnies ont des affinités évidentes avec le comte de Provence, en matière de réussite de l'enchatellement. Il en diffère cependant par un décalage chronologique légèrement plus tardif, a l'exemple du phénomène castrai varois ou encore de celui de la Gascogne. Les influences septentrionales sont très mitigées en raison d'une annexion tardive des Baronnies par le dauphin, préoccupe par la constitution progressive de son domaine, mais qui aura raison de l'indépendance des Baronnies, annexées par ce dernier en 1317. Endettement et absence de postérité amorcent un processus de désertion du castrum, et de désertification de cette région au XVe s.
Thèse de doctorat, Art et archéologie, Université d'Aix-Marseille I, 1999.
Résumé de la thèse :
Entre Provence et Dauphiné, l'enracinement dès le XIe siècle d'une famille seigneuriale, géographie historique d'une étude portant sur l'enchatellement, dans une zone de moyenne montagne appelée les baronnies, terre bénéficiant de l'immunité impériale jusqu'en 1317. La recherche des origines de cette lignée au Xe siècle permet de dresser, le tableau de la répartition des alleux, et d'inscrire l'histoire de la constitution de leur domaine dans un cadre géographique plus large, de la rive droite du Rhône à la rive gauche de la Durance. Lies a l'archevêque d’Arles par les contrats de précaires au Xe s. , les membres de cette famille, issus de l'aristocratie carolingienne, sont dès le XIe s. , des proches des comtes de Forcalquier et de Provence ; ils participent, sur les marges occidentales de leur territoire, à la croisade albigeoise. Leur domaine rassemble au XIIIe s. 178 alleux dont la majeure partie sont des castra (171). Si une première vague de création de châteaux est très nettement sensible dès la première moitié du XIe s. Le développement s'accélère très nettement à la fin du XIIe et dans la première moitié du XIIIe s. Succédant aux premiers castra (plateaux rocheux ou mottes), les vestiges de 25 donjons romans conserves, témoignent encore de cette période d'apogée. 84 % des châteaux ont en effet génère la présence d'un bourg castrai dont 50 % abrite une église paroissiale intra-muros. Cette dernière est parfois concurrencée par des prieurés séculiers, fondes dès le haut Moyen-Âge. Les baronnies ont des affinités évidentes avec le comte de Provence, en matière de réussite de l'enchatellement. Il en diffère cependant par un décalage chronologique légèrement plus tardif, a l'exemple du phénomène castrai varois ou encore de celui de la Gascogne. Les influences septentrionales sont très mitigées en raison d'une annexion tardive des Baronnies par le dauphin, préoccupe par la constitution progressive de son domaine, mais qui aura raison de l'indépendance des Baronnies, annexées par ce dernier en 1317. Endettement et absence de postérité amorcent un processus de désertion du castrum, et de désertification de cette région au XVe s.
Edition
Thèse, Université d'Aix-en-Provence I.
Auteur
ESTIENNE, Marie-Pierre
Editeur
A.N.R.T.
Année
1999
Type
Thèse
Pages
1297 p.
Mot-clé
Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIVe
Châteaux forts
Drôme (département
Montauban-sur-l'Ouvèze (Drôme)
Mevouillon (Drôme)
Villes - Villages
Baronnies (Drôme)
Alleux
Places fortes et fortifications
Castellologie
Châteaux forts
Drôme (département
Montauban-sur-l'Ouvèze (Drôme)
Mevouillon (Drôme)
Villes - Villages
Baronnies (Drôme)
Alleux
Places fortes et fortifications
Castellologie