Le réseau français à la cour de Charles II d'Espagne. Jeux diplomatiques de fin de règne. [Thèse].
Contenu
Titre
Le réseau français à la cour de Charles II d'Espagne. Jeux diplomatiques de fin de règne. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire, Toulouse II, 2000].
Résumé de la thèse :
La fin du règne du dernier des Habsbourgs d'Espagne, roi sans descendance directe, provoque une agitation diplomatique majeure : le roi de France et l'empereur d'Autriche s'en disputent l'héritage. Dans l'espoir de se voir attribuer la succession par testament, chacun cherche a influencer le roi d'Espagne et son entourage. La France, souvent en guerre contre ce pays au cours du règne, doit user de réseaux clandestins pour s'informer de la situation locale et pour tenter d'infléchir les décisions dans un sens qui lui soit favorable. Tant que la guerre n'est pas terminée la France compte sur quelques agents recrutés sur place comme la marquise de Gudanes, la connétable Colona ou le père Martin qui lui relatent l'évolution favorable des espagnols. Pour confirmer ces informations et infléchir les décisions en faveur de la France, Louis XIV envoie secrètement en mission à Madrid deux religieux profitant du prestige de leur ordre et de leur relatif anonymat : le mercédaire Gabriel Blandinières et le père franciscain Duval lesquels s'acquittent bien de leur tache. Ainsi se met en place un réseau qui aboutit à l'organisation d'un véritable « parti français » à la cour, d'autant plus solide qu'il a en face de lui un « parti autrichien » de plus en plus détesté. La signature de la paix de Ryswick, en septembre 1697, permet à Louis XIV de renouer des relations diplomatiques officielles aboutissant à l'arrivée à Madrid en février 1698 du marquis d'Harcourt. Usant de l'argument financier, de promesses de récompenses honorifiques voire de menaces, l'ambassade française réussit à convaincre plusieurs membres du gouvernement y compris finalement le principal : le cardinal-archevêque de Tolède, Portocarrero, d'entrer dans le « parti francais ». Ce dernier fit alors signer à Charles I, le 6 octobre 1700, un testament par lequel il désigne le duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, comme successeur.
[Thèse de doctorat, Histoire, Toulouse II, 2000].
Résumé de la thèse :
La fin du règne du dernier des Habsbourgs d'Espagne, roi sans descendance directe, provoque une agitation diplomatique majeure : le roi de France et l'empereur d'Autriche s'en disputent l'héritage. Dans l'espoir de se voir attribuer la succession par testament, chacun cherche a influencer le roi d'Espagne et son entourage. La France, souvent en guerre contre ce pays au cours du règne, doit user de réseaux clandestins pour s'informer de la situation locale et pour tenter d'infléchir les décisions dans un sens qui lui soit favorable. Tant que la guerre n'est pas terminée la France compte sur quelques agents recrutés sur place comme la marquise de Gudanes, la connétable Colona ou le père Martin qui lui relatent l'évolution favorable des espagnols. Pour confirmer ces informations et infléchir les décisions en faveur de la France, Louis XIV envoie secrètement en mission à Madrid deux religieux profitant du prestige de leur ordre et de leur relatif anonymat : le mercédaire Gabriel Blandinières et le père franciscain Duval lesquels s'acquittent bien de leur tache. Ainsi se met en place un réseau qui aboutit à l'organisation d'un véritable « parti français » à la cour, d'autant plus solide qu'il a en face de lui un « parti autrichien » de plus en plus détesté. La signature de la paix de Ryswick, en septembre 1697, permet à Louis XIV de renouer des relations diplomatiques officielles aboutissant à l'arrivée à Madrid en février 1698 du marquis d'Harcourt. Usant de l'argument financier, de promesses de récompenses honorifiques voire de menaces, l'ambassade française réussit à convaincre plusieurs membres du gouvernement y compris finalement le principal : le cardinal-archevêque de Tolède, Portocarrero, d'entrer dans le « parti francais ». Ce dernier fit alors signer à Charles I, le 6 octobre 1700, un testament par lequel il désigne le duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, comme successeur.
Auteur
MAQUART, Marie-Françoise
Année
2000
Type
Thèse
Pages
756 p.
Mot-clé
Espagne
Diplomatie - Diplomates
Charles II, roi d'Espagne
Histoire des relations internationales
Succession à la couronne
Diplomatie - Diplomates
Charles II, roi d'Espagne
Histoire des relations internationales
Succession à la couronne