Claude Fleury (1640-1723) : la raison et l'histoire. [Thèse].
Contenu
Titre
Claude Fleury (1640-1723) : la raison et l'histoire. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Dijon, 2003];
Résumé de la thèse :
Claude Fleury est un juriste encore relativement méconnu de la seconde moitié du dix-septième siècle. Son œuvre reflète en partie les transformations que le règne de Louis XIV (avec lequel sa carrière coïncida presque parfaitement) fit subir à la société française dans les domaines juridique, politique et social. Admirateur du droit romain, Fleury en fit l’archétype d’un droit rationnel. Hostile à tout bouleversement de l’organisation politique et sociale du royaume, il entendait cependant revaloriser les activités agricoles – garantes à ses yeux de la prospérité économique et de l’ordre social – et fit du bonheur du peuple la principale finalité du gouvernement. Fasciné par les sociétés antiques, il puisa dans les paradigmes juifs, chrétiens, égyptiens, romains primitifs, toutes les valeurs qui lui semblaient en mesure de porter remède aux crises du Grand Siècle. Le rationalisme joua un rôle tout aussi éminent dans sa réflexion. Sa fidélité au modèle absolutiste (motivé par sa haine des désordres, ceux du Moyen Âge comme ceux, plus récents, de la Fronde) ne dissuada pas l’abbé de présenter de nombreuses propositions de réformes des institutions monarchiques qui augurent par certains aspects les projets de Fénelon. Attaché à l’unité religieuse du royaume, il défendit des positions parfois libérales sur la question, sans toutefois prôner une complète tolérance. Claude Fleury constitue à cet égard un précieux témoin de la transition qui s’opère à la fin du XVIIe siècle entre la pensée classique et la pensée des Lumières.
[Thèse de doctorat, Histoire du droit, Dijon, 2003];
Résumé de la thèse :
Claude Fleury est un juriste encore relativement méconnu de la seconde moitié du dix-septième siècle. Son œuvre reflète en partie les transformations que le règne de Louis XIV (avec lequel sa carrière coïncida presque parfaitement) fit subir à la société française dans les domaines juridique, politique et social. Admirateur du droit romain, Fleury en fit l’archétype d’un droit rationnel. Hostile à tout bouleversement de l’organisation politique et sociale du royaume, il entendait cependant revaloriser les activités agricoles – garantes à ses yeux de la prospérité économique et de l’ordre social – et fit du bonheur du peuple la principale finalité du gouvernement. Fasciné par les sociétés antiques, il puisa dans les paradigmes juifs, chrétiens, égyptiens, romains primitifs, toutes les valeurs qui lui semblaient en mesure de porter remède aux crises du Grand Siècle. Le rationalisme joua un rôle tout aussi éminent dans sa réflexion. Sa fidélité au modèle absolutiste (motivé par sa haine des désordres, ceux du Moyen Âge comme ceux, plus récents, de la Fronde) ne dissuada pas l’abbé de présenter de nombreuses propositions de réformes des institutions monarchiques qui augurent par certains aspects les projets de Fénelon. Attaché à l’unité religieuse du royaume, il défendit des positions parfois libérales sur la question, sans toutefois prôner une complète tolérance. Claude Fleury constitue à cet égard un précieux témoin de la transition qui s’opère à la fin du XVIIe siècle entre la pensée classique et la pensée des Lumières.
Auteur
HOARAU, Fabrice
Année
2003
Type
Thèse
Pages
642 p.
Mot-clé
XVIIe, XVIIIe
Tolérances religieuses
Gallicanisme
Absolutisme
Primitivisme
Institutions monarchiques
Droit romain
Rationalisme
Idées politiques
Pensée juridique
Clergé
Clercs
Claude Fleury (1640-1723)
Tolérances religieuses
Gallicanisme
Absolutisme
Primitivisme
Institutions monarchiques
Droit romain
Rationalisme
Idées politiques
Pensée juridique
Clergé
Clercs
Claude Fleury (1640-1723)