L'État dans la France moderne, de la fin du XVe au milieu du XVIIIe siècle. [Nouvelle édition].
Contenu
Titre
L'État dans la France moderne, de la fin du XVe au milieu du XVIIIe siècle. [Nouvelle édition].
Résumé de l'ouvrage :
En notre fin du XXe siècle où l'État et ses multiples modes d'intervention sont remis en question, il est peut-être difficile d'imaginer un temps où cet État, confondu avec le pouvoir d'un roi sacré mais mortel et de ses serviteurs, devait tout à la fois démontrer la nécessité de son existence et chercher les moyens de s'imposer sur un territoire en partie inconnu et face à des hommes qui prétendaient continuer à vivre sans lui. L'État monarchique n'était cependant dépourvu ni de justifications ni de moyens : la fonction de juge suprême exercée par le roi faisait de ce dernier le garant ultime de l'ordre intérieur ; le rôle joué par le pouvoir royal face à la menace anglaise lui avait fait reconnaître - fait exceptionnel dans l'Europe du XVe siècle - le droit permanent de lever des impôts et d'entretenir des hommes d'armes. Sur cette base élémentaire, une logique simple se développe du XVIe au XVIIIe siècle : augmenter la puissance du roi tant vis-à-vis de ses sujets que des autres souverains. Une telle logique ne va pas, on s'en doute, sans tâtonnements, échecs ni compromis ; elle construit peu à peu la conscience d'une domination irrésistible, absolue, et invente des instruments symboliques, théoriques et institutionnels capables de l'affirmer. Ce livre tente de restituer ce long parcours et de montrer son inscription dans les croyances, les savoirs et les représentations du monde propres à la culture des Temps modernes. Il s'adresse aussi bien aux étudiants de 1er et 2e cycle en Histoire qu'à tous ceux qui s'interrogent sur les origines de l'État contemporain.
Résumé de l'ouvrage :
En notre fin du XXe siècle où l'État et ses multiples modes d'intervention sont remis en question, il est peut-être difficile d'imaginer un temps où cet État, confondu avec le pouvoir d'un roi sacré mais mortel et de ses serviteurs, devait tout à la fois démontrer la nécessité de son existence et chercher les moyens de s'imposer sur un territoire en partie inconnu et face à des hommes qui prétendaient continuer à vivre sans lui. L'État monarchique n'était cependant dépourvu ni de justifications ni de moyens : la fonction de juge suprême exercée par le roi faisait de ce dernier le garant ultime de l'ordre intérieur ; le rôle joué par le pouvoir royal face à la menace anglaise lui avait fait reconnaître - fait exceptionnel dans l'Europe du XVe siècle - le droit permanent de lever des impôts et d'entretenir des hommes d'armes. Sur cette base élémentaire, une logique simple se développe du XVIe au XVIIIe siècle : augmenter la puissance du roi tant vis-à-vis de ses sujets que des autres souverains. Une telle logique ne va pas, on s'en doute, sans tâtonnements, échecs ni compromis ; elle construit peu à peu la conscience d'une domination irrésistible, absolue, et invente des instruments symboliques, théoriques et institutionnels capables de l'affirmer. Ce livre tente de restituer ce long parcours et de montrer son inscription dans les croyances, les savoirs et les représentations du monde propres à la culture des Temps modernes. Il s'adresse aussi bien aux étudiants de 1er et 2e cycle en Histoire qu'à tous ceux qui s'interrogent sur les origines de l'État contemporain.
Auteur
FOGEL, Michèle
Editeur
Paris, Hachette (Carré histoire, 15)
Année
2000
Type
Actes de colloque
Pages
189 p.
ISBN
978-2011454201
Mot-clé
État
Ancien Régime
France
Pouvoir royal
Concept d'État
Absolutisme
XVIe, XVIIe, XVIIIe
Ancien Régime
France
Pouvoir royal
Concept d'État
Absolutisme
XVIe, XVIIe, XVIIIe