La première génération de l'exil jacobite à Paris et Saint-Germain-en-Laye (1688-1715).
Contenu
Titre
La première génération de l'exil jacobite à Paris et Saint-Germain-en-Laye (1688-1715).
[Thèse de doctorat, École pratique des Hautes Études, 1995. Texte remaniée d'une thèse de l'École des chartes, 1991 : <i>Un épisode de la présence britannique en France : Les jacobites à Paris et Saint-Germain-en-Laye (1688-1715)</i>].
Résumé de la thèse :
Ce travail présente l'exil des partisans du roi jacques II Stuart (les "Jacobites" à Paris et Saint-Germain-en-Laye après la "glorieuse révolution" de 1688. Le jacobitisme est montré comme une force politique agissante dans les relations internationales franco-britanniques jusqu'à la mort du Roi Soleil en 1715. La communauté en exil elle-même se structura autour de 3 "pôles" institutionnels : la cour de Saint-Germain-en-Laye et la figure centrale du roi, les régiments irlandais au sein de l'armée de Louis XIV et les établissements religieux britanniques implantes à Paris. La condition des étrangers en France sous l'Ancien Régime et les difficultés des "aubains" à s'intégrer en France au point de vue juridique et institutionnel est l'axe central de cette thèse. La communauté en exil est enfin décrite sous l'angle de ses composantes démographiques et sociales : prédominance numérique des irlandais sur les anglais et surtout sur les écossais (60, 34 et 6 %), forte proportion de nobles et de femmes, difficultés financières et sociales, mauvaises relations entre les trois groupes nationaux, violence endémique et suspicion des autorités françaises. Enfin le cas du banquier irlandais sir Daniel Authur et de ses fils présente un exemple de réseau irlandais européen et d'intégration ambigüe dans la société française, entre fidélité nationale et religieuse aux Stuart et réussite sociale dans la France d'Ancien Régime.
[Thèse de doctorat, École pratique des Hautes Études, 1995. Texte remaniée d'une thèse de l'École des chartes, 1991 : <i>Un épisode de la présence britannique en France : Les jacobites à Paris et Saint-Germain-en-Laye (1688-1715)</i>].
Résumé de la thèse :
Ce travail présente l'exil des partisans du roi jacques II Stuart (les "Jacobites" à Paris et Saint-Germain-en-Laye après la "glorieuse révolution" de 1688. Le jacobitisme est montré comme une force politique agissante dans les relations internationales franco-britanniques jusqu'à la mort du Roi Soleil en 1715. La communauté en exil elle-même se structura autour de 3 "pôles" institutionnels : la cour de Saint-Germain-en-Laye et la figure centrale du roi, les régiments irlandais au sein de l'armée de Louis XIV et les établissements religieux britanniques implantes à Paris. La condition des étrangers en France sous l'Ancien Régime et les difficultés des "aubains" à s'intégrer en France au point de vue juridique et institutionnel est l'axe central de cette thèse. La communauté en exil est enfin décrite sous l'angle de ses composantes démographiques et sociales : prédominance numérique des irlandais sur les anglais et surtout sur les écossais (60, 34 et 6 %), forte proportion de nobles et de femmes, difficultés financières et sociales, mauvaises relations entre les trois groupes nationaux, violence endémique et suspicion des autorités françaises. Enfin le cas du banquier irlandais sir Daniel Authur et de ses fils présente un exemple de réseau irlandais européen et d'intégration ambigüe dans la société française, entre fidélité nationale et religieuse aux Stuart et réussite sociale dans la France d'Ancien Régime.
Auteur
ROUFFIAC-GENET, Nathalie
Editeur
ANRT, 1997, 3 MF
Année
1995
Type
Thèse
Mot-clé
Stuart (rois et reines)
Exil
Jacobites
Paris
Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)
Intégration sociale
Intégration politique
Angleterre
Irlande
Écosse
XVIIe, XVIIIe
Exil
Jacobites
Paris
Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)
Intégration sociale
Intégration politique
Angleterre
Irlande
Écosse
XVIIe, XVIIIe