Traité de la monarchie (1757-1759).
Contenu
Titre
Traité de la monarchie (1757-1759).
Texte établi par Gino Longhatino.
Présentation de l'ouvrage :
Ayant connu en 1757, avec <i>L'Ami des Hommes</i>, une célébrité extraordinaire et inespérée, le marquis de Mirabeau veut publier un <i>Traité de la Monarchie</i> qui soit en même temps la continuation de l'ouvrage qui l'a porté au succès et le fondement théorique de ce <i>Mémoire sur les États provinciaux</i> qui avait marqué ses débute comme écrivain politique. La rencontre, en juillet 1757, avec François Quesnay sera l'occasion d'une discontinuité dans l'évolution des projets et des idées du marquis. Entre lui et le docteur, une confrontation politique serrée s'ouvre sur les thèmes de ce texte, à partir de ce moment. Deux modèles sociaux s'affrontent, et la cible est commune, l'absolutisme. L'absolutisme comme négation de l'ordre traditionnel de la monarchie française, chez Mirabeau, l'absolutisme comme négation de l'ordre naturel d'un royaume agricole et de son économie politique, chez Quesnay. Commencée en juillet 1757, cette confrontation n'est pas finie encore au mois d'avril 1759, et le texte du Traité en sera profondément modifié. L'ouvrage restera enfin inédit, mais il s'est formé déjà un vrai laboratoire intellectuel, d'où va sortir un produit original : la Physiocratie. On verra qu'il est impossible - les interprétations courantes en sont le témoignage - de se faire une idée des origines politiques, soit de la Physiocratie soit de l'analyse économique qu'elle introduit, sans tenir compte des vicissitudes du texte de ce Traité et des différentes positions qui s'y confrontent. De la première partie de l'ouvrage - la seule que Quesnay a pu connaître - on donne ici une édition qui prend en compte toutes les versions manuscrites (conservées aux Archives Nationales) et fait état de toutes les variantes. On peut se faire ainsi une idée précise du travail des deux auteurs, de la nature de leurs rapports intellectuels, de la distance originaire entre les deux positions, et de la contribution - très inégale d'ailleurs - donnée, de part et d'autre à la définition d'une économie politique qui se veut science, science des sociétés.
Texte établi par Gino Longhatino.
Présentation de l'ouvrage :
Ayant connu en 1757, avec <i>L'Ami des Hommes</i>, une célébrité extraordinaire et inespérée, le marquis de Mirabeau veut publier un <i>Traité de la Monarchie</i> qui soit en même temps la continuation de l'ouvrage qui l'a porté au succès et le fondement théorique de ce <i>Mémoire sur les États provinciaux</i> qui avait marqué ses débute comme écrivain politique. La rencontre, en juillet 1757, avec François Quesnay sera l'occasion d'une discontinuité dans l'évolution des projets et des idées du marquis. Entre lui et le docteur, une confrontation politique serrée s'ouvre sur les thèmes de ce texte, à partir de ce moment. Deux modèles sociaux s'affrontent, et la cible est commune, l'absolutisme. L'absolutisme comme négation de l'ordre traditionnel de la monarchie française, chez Mirabeau, l'absolutisme comme négation de l'ordre naturel d'un royaume agricole et de son économie politique, chez Quesnay. Commencée en juillet 1757, cette confrontation n'est pas finie encore au mois d'avril 1759, et le texte du Traité en sera profondément modifié. L'ouvrage restera enfin inédit, mais il s'est formé déjà un vrai laboratoire intellectuel, d'où va sortir un produit original : la Physiocratie. On verra qu'il est impossible - les interprétations courantes en sont le témoignage - de se faire une idée des origines politiques, soit de la Physiocratie soit de l'analyse économique qu'elle introduit, sans tenir compte des vicissitudes du texte de ce Traité et des différentes positions qui s'y confrontent. De la première partie de l'ouvrage - la seule que Quesnay a pu connaître - on donne ici une édition qui prend en compte toutes les versions manuscrites (conservées aux Archives Nationales) et fait état de toutes les variantes. On peut se faire ainsi une idée précise du travail des deux auteurs, de la nature de leurs rapports intellectuels, de la distance originaire entre les deux positions, et de la contribution - très inégale d'ailleurs - donnée, de part et d'autre à la définition d'une économie politique qui se veut science, science des sociétés.
Edition
Texte établi par Gino Longhatino.
Auteur
MIRABEAU, Honoré Gabriel Riqueti, comte de
QUESNAY, François
QUESNAY, François
Editeur
Paris, Montréal (Québec), l'Harmattan (Les Cahiers d'économie politique)
Année
1999
Type
Monographie
Pages
LXXI-191 p.
ISBN
9782738484499
Mot-clé
Mirabeau père
Monarchie
Histoire des idées politiques
Monarchie absolue
Monarchie mixte
Absolutisme
Physiocratie
Monarchie
Histoire des idées politiques
Monarchie absolue
Monarchie mixte
Absolutisme
Physiocratie