Propriété collective et identité communale : les biens communaux en France (1750-1914).
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Titre
Propriété collective et identité communale : les biens communaux en France (1750-1914).
Présentation de l'ouvrage :
Les propriétés des communes ont été l’objet de querelles interminables. Au XVIIe siècle, temps de la montée de l’individualisme agraire, elles acquièrent la réputation d’inutilité et d’improductivité. Depuis lors, le communal a toujours été stigmatisé, érigé en symbole de l’archaïsme des petits paysans cramponnés à leurs usages collectifs.
Loin de cette schématisation, Nadine Vivier met en évidence la diversité des attitudes régionales. Refusant de réduire les biens communaux à une simple question économique, elle analyse l’attachement des villageois aux coutumes locales, et elle retrace la succession des enjeux dont ils sont l’objet. Enjeu social lorsque, sous Louis XV, ils sont déclarés patrimoine du pauvre, afin de fixer les miséreux dans les campagnes. Puis la Révolution en fait aussi un enjeu politique. À travers tout le XIXe siècle, la propriété collective se maintient, patrimoine nécessaire à l’autonomie de communautés face au pouvoir central, à leur maîtrise de l’espace et à la conscience de leur identité.
Présentation de l'ouvrage :
Les propriétés des communes ont été l’objet de querelles interminables. Au XVIIe siècle, temps de la montée de l’individualisme agraire, elles acquièrent la réputation d’inutilité et d’improductivité. Depuis lors, le communal a toujours été stigmatisé, érigé en symbole de l’archaïsme des petits paysans cramponnés à leurs usages collectifs.
Loin de cette schématisation, Nadine Vivier met en évidence la diversité des attitudes régionales. Refusant de réduire les biens communaux à une simple question économique, elle analyse l’attachement des villageois aux coutumes locales, et elle retrace la succession des enjeux dont ils sont l’objet. Enjeu social lorsque, sous Louis XV, ils sont déclarés patrimoine du pauvre, afin de fixer les miséreux dans les campagnes. Puis la Révolution en fait aussi un enjeu politique. À travers tout le XIXe siècle, la propriété collective se maintient, patrimoine nécessaire à l’autonomie de communautés face au pouvoir central, à leur maîtrise de l’espace et à la conscience de leur identité.
Auteur
VIVIER, Nadine
Editeur
Paris, Éditions de la Sorbonne
Année
1998
Type
Monographie
Pages
352 p.
ISBN
9782859443528
Mot-clé
Propriété collective
Communaux
Histoire rurale
Droit rural
XVIIIe, XIXe, XXe
Communaux
Histoire rurale
Droit rural
XVIIIe, XIXe, XXe
URL
http://books.openedition.org/psorbonne/62137