La cosmopolitique du droit des gens (1713-1795). Fraternité universelle et intérêt national au siècle des Lumières et pendant la Révolution Française. [Thèse].
Contenu
Titre
La cosmopolitique du droit des gens (1713-1795). Fraternité universelle et intérêt national au siècle des Lumières et pendant la Révolution Française. [Thèse].
Thèse doctorat, Histoire, Paris 1, 1996.
Résumé de la thèse :
Du projet de paix perpétuelle de l’abbé de Saint-Pierre en 1713 à celui de Kant en 1795, les "philosophes" du XVIIIe siècle se posent la question de l'organisation juridique de la paix entre les peuples. Le concept de droit naturel des gens, hérité des débats philosophiques des XVIe et XVIIe siècles, joue un rôle central dans cette réflexion. Les hommes des lumières s'interrogent sur l'aptitude de l'humanité à la paix, ainsi que sur les moyens de construire un état civil des nations. Les pratiques de l'Ancien Régime sont soumises à la critique de la raison : la conquête, le droit de la guerre, la diplomatie sont rejetés. Comment concilier la fraternité universelle et l'amour de la patrie ? Comment concevoir un développement économique qui respecte la réciprocité des droits des peuples ? Comment penser les droits des hommes et ceux des nations ? Les réponses données à ces question dessinent les contours de "courants" qui se cristallisent dans les révolutions américaine et française entre 1776 et 1795. Deux approches se dégagent progressivement. L'une entend construire une puissance nationale susceptible de défendre ses intérêts particuliers dans un espace politique constitue de nations indépendantes et liées entre elles par un droit positif des gens. Dans ce système, la souveraineté nationale-étatique se substitue à l'ordre prive de l'Ancien Régime. L'autre approche, que nous nommons la cosmopolitique du droit des gens, se fixe comme objectif la construction d'une société civile et fédérative des nations qui garantirait les droits des peuples dans leur universalité.
Thèse doctorat, Histoire, Paris 1, 1996.
Résumé de la thèse :
Du projet de paix perpétuelle de l’abbé de Saint-Pierre en 1713 à celui de Kant en 1795, les "philosophes" du XVIIIe siècle se posent la question de l'organisation juridique de la paix entre les peuples. Le concept de droit naturel des gens, hérité des débats philosophiques des XVIe et XVIIe siècles, joue un rôle central dans cette réflexion. Les hommes des lumières s'interrogent sur l'aptitude de l'humanité à la paix, ainsi que sur les moyens de construire un état civil des nations. Les pratiques de l'Ancien Régime sont soumises à la critique de la raison : la conquête, le droit de la guerre, la diplomatie sont rejetés. Comment concilier la fraternité universelle et l'amour de la patrie ? Comment concevoir un développement économique qui respecte la réciprocité des droits des peuples ? Comment penser les droits des hommes et ceux des nations ? Les réponses données à ces question dessinent les contours de "courants" qui se cristallisent dans les révolutions américaine et française entre 1776 et 1795. Deux approches se dégagent progressivement. L'une entend construire une puissance nationale susceptible de défendre ses intérêts particuliers dans un espace politique constitue de nations indépendantes et liées entre elles par un droit positif des gens. Dans ce système, la souveraineté nationale-étatique se substitue à l'ordre prive de l'Ancien Régime. L'autre approche, que nous nommons la cosmopolitique du droit des gens, se fixe comme objectif la construction d'une société civile et fédérative des nations qui garantirait les droits des peuples dans leur universalité.
Auteur
BELISSA, Marc
Editeur
Lille, A.N.R.T., 3 microfiches
Année
1996
Type
Thèse
Mot-clé
Cosmopolitisme
Révolution Française
Fraternité
Histoire des idées politiques
Philosophie du droit
Droit des gens
Droit international public
Paix
Lumières (XVIIIe)
Révolution Française
Fraternité
Histoire des idées politiques
Philosophie du droit
Droit des gens
Droit international public
Paix
Lumières (XVIIIe)