Les jeunes filles détenues de l'Atelier-Refuge de Rouen de 1851 à 1912.
Contenu
Titre
Les jeunes filles détenues de l'Atelier-Refuge de Rouen de 1851 à 1912.
Mémoire de maîtrise, Histoire, Rouent (1999).
Résumé du mémoire :
L’œuvre rouennaise de sœur Marie-Ernestine avait fait l’objet de quelques brochures hagiographiques. Des prix, des médailles ont honoré cette œuvre au XIXe siècle. Il convenait d’essayer de cerner les objectifs d’un établissement mi-industriel, mi-agricole et qui hébergeait toutes sortes de jeunes filles : en danger moral, enlevées à leur familles ou placées par elles, mineures de justice, mineures récalcitrantes placées en quartier correctionnel. La tâche était ardue mais la Congrégation de Saint-Aubin-les-Elbeuf qui en avait la charge, – il ne s’agit donc pas d’un Bon Pasteur –, a permis à Ida Lacointe d’accéder à des archives. La vie quotidienne de cet établissement correctionnel apparaît plus nettement. Les profils des jeunes hébergées également ; les petites filles laissent progressivement la place à des adolescentes, jusqu’aux mutineries des « grandes » au début du XXe siècle. Les analyses des libérations sont particulièrement précieuses. De 1850 à 1892, sur 309 libérées, 209 furent placées comme servantes de ferme et 74 comme bonnes à tout faire. Les mariages avec des cultivateurs suivent fréquemment ces placements, selon les archives de la Congrégation. Beaucoup d’interrogations sur les finalités de l’éducation correctionnelle des filles demeurent après la lecture de ce mémoire qui suggère, mais n’affirme pas. (Jean-Claude Vimont) [extrait de Micriocopus)
Mémoire de maîtrise, Histoire, Rouent (1999).
Résumé du mémoire :
L’œuvre rouennaise de sœur Marie-Ernestine avait fait l’objet de quelques brochures hagiographiques. Des prix, des médailles ont honoré cette œuvre au XIXe siècle. Il convenait d’essayer de cerner les objectifs d’un établissement mi-industriel, mi-agricole et qui hébergeait toutes sortes de jeunes filles : en danger moral, enlevées à leur familles ou placées par elles, mineures de justice, mineures récalcitrantes placées en quartier correctionnel. La tâche était ardue mais la Congrégation de Saint-Aubin-les-Elbeuf qui en avait la charge, – il ne s’agit donc pas d’un Bon Pasteur –, a permis à Ida Lacointe d’accéder à des archives. La vie quotidienne de cet établissement correctionnel apparaît plus nettement. Les profils des jeunes hébergées également ; les petites filles laissent progressivement la place à des adolescentes, jusqu’aux mutineries des « grandes » au début du XXe siècle. Les analyses des libérations sont particulièrement précieuses. De 1850 à 1892, sur 309 libérées, 209 furent placées comme servantes de ferme et 74 comme bonnes à tout faire. Les mariages avec des cultivateurs suivent fréquemment ces placements, selon les archives de la Congrégation. Beaucoup d’interrogations sur les finalités de l’éducation correctionnelle des filles demeurent après la lecture de ce mémoire qui suggère, mais n’affirme pas. (Jean-Claude Vimont) [extrait de Micriocopus)
Edition
Bibliothèque Universitaire (Rouen - Lettres) - I 1015
Bibliothèque Universitaire (Rouen - Lettres) - I 2541
Bibliothèque Universitaire (Rouen - Lettres) - I 2541
Auteur
LACOINTE, Ida
Année
1999
Type
Mémoire
Pages
183 p.
Mot-clé
Rouen (Seine-Maritime)
Villes - Villages
Normandie
Atelier-Refuge
Délinquance juvénile
Délinquance féminine
Histoire sociale
Histoire de l'éducation
XIXe, XXe
Villes - Villages
Normandie
Atelier-Refuge
Délinquance juvénile
Délinquance féminine
Histoire sociale
Histoire de l'éducation
XIXe, XXe
URL
https://memhouest.nakalona.fr/items/show/24467