Le rôle des Assemblées générales du Clergé de France en matière d’Imprimerie et de librairie. [Thèse].
Contenu
Titre
Le rôle des Assemblées générales du Clergé de France en matière d’Imprimerie et de librairie. [Thèse].
[Thèse de l'école des chartes, 1921].
Le droit des assemblées du Clergé de censurer et d'approuver les livres :
Le pouvoir civil ne leur avait pas attribué l’examen des livres. Avant l’invention de l’imprimerie et jusqu’à l’épanouissement du Protestantisme, le contrôle de la librairie appartint à l’Université. Dès 1521, François Ier décida que l’approbation de la Faculté compétente serait nécessaire pour chaque livre.
En 1624, la Royauté s’empara du contrôle de la librairie par la création de censeurs qui subsistèrent jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Ce n’est pas aux Assemblées du Clergé que le Roi accorda la censure des livres, mais il savait tirer parti de l’autorité de leurs décisions.
Rome, de son côté, ne pouvait admettre l’autorité doctrinale des Assemblées du Clergé, convoquées sans son ordre. La compétence spirituelle qu’elles s’attribuaient était du ressort des Conciles à qui elles cherchèrent à s’identifier, surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, en se fondant sur ce que la première Assemblée (celle de Poissy, 1561) avait été réunie pour traiter des affaires de la Religion, théorie toujours réfutée par le Saint-Siège. Mais le Pape sut temporiser politiquement.
Le Parlement refusa souvent aux Assemblées la connaissance des matières doctrinales ; il s’arrogea le droit de casser leurs décisions et même de leur substituer les siennes, mais dans ce cas, le Roi évoqua fréquemment les affaires.
[Thèse de l'école des chartes, 1921].
Le droit des assemblées du Clergé de censurer et d'approuver les livres :
Le pouvoir civil ne leur avait pas attribué l’examen des livres. Avant l’invention de l’imprimerie et jusqu’à l’épanouissement du Protestantisme, le contrôle de la librairie appartint à l’Université. Dès 1521, François Ier décida que l’approbation de la Faculté compétente serait nécessaire pour chaque livre.
En 1624, la Royauté s’empara du contrôle de la librairie par la création de censeurs qui subsistèrent jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Ce n’est pas aux Assemblées du Clergé que le Roi accorda la censure des livres, mais il savait tirer parti de l’autorité de leurs décisions.
Rome, de son côté, ne pouvait admettre l’autorité doctrinale des Assemblées du Clergé, convoquées sans son ordre. La compétence spirituelle qu’elles s’attribuaient était du ressort des Conciles à qui elles cherchèrent à s’identifier, surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, en se fondant sur ce que la première Assemblée (celle de Poissy, 1561) avait été réunie pour traiter des affaires de la Religion, théorie toujours réfutée par le Saint-Siège. Mais le Pape sut temporiser politiquement.
Le Parlement refusa souvent aux Assemblées la connaissance des matières doctrinales ; il s’arrogea le droit de casser leurs décisions et même de leur substituer les siennes, mais dans ce cas, le Roi évoqua fréquemment les affaires.
Auteur
LA BORIE de LA BATUT, Guy
Année
1921
Type
Thèse
Mot-clé
Assemblées générales du Clergé
Imprimerie - Imprimeurs
Censure
Approbation des livres
Livres - Libraires - Librairie
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