Un exemple de l’éducation des filles au XIXe siècle par les congrégations religieuses : Le Sacré-Cœur de Paris (1816-1874). [Thèse].
Contenu
Titre
Un exemple de l’éducation des filles au XIXe siècle par les congrégations religieuses : Le Sacré-Cœur de Paris (1816-1874). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1981].
Introduction de la thèse :
Au lendemain de la Révolution, les structures d’enseignement sont inexistantes. Rien n’a été fait pour remplacer les congrégations dans leur œuvre d’éducation. Une fois les persécutions passées, celles-ci se reforment. Napoléon Ier préfère se décharger sur elles du soin d’éduquer les jeunes filles et les pauvres. Il autorise donc le rétablissement des congrégations de femmes dont le but est utilitaire : enseignantes et hospitalières. À côté des anciennes congrégations reconstituées, de nouvelles apparaissent, dont le charisme prend sa source dans le Sacré Cœur de Jésus. Elles sont toutes inspirées par le même désir de développer ce culte et de reconquérir au christianisme la société par l’intermédiaire des femmes des classes supérieures. La congrégation du Sacré-Cœur, née à Amiens en 1800, s’inscrit dans ce courant. Son expansion mondiale prouve une réussite exemplaire.
Désirant travailler sur l’éducation dispensée aux jeunes filles au XIXe siècle par les congrégations religieuses, la richesse des sources nous a amenée à centrer notre étude sur la Société du Sacré-Cœur et plus particulièrement sur son pensionnat de Paris, en raison de sa situation privilégiée au sein de la capitale et de son renom mondial qui laissait présager de la qualité de l’éducation que l’on y donnait.
Ce travail cherche surtout à cerner l’esprit de cette éducation. Présentant d’abord les éducatrices qui la dispensent, il en décrit ensuite les deux aspects d’instruction et de religion, en réalité étroitement imbriqués, pour terminer par la peinture de la vie quotidienne à l’intérieur du pensionnat.
[Thèse de l'École des chartes, 1981].
Introduction de la thèse :
Au lendemain de la Révolution, les structures d’enseignement sont inexistantes. Rien n’a été fait pour remplacer les congrégations dans leur œuvre d’éducation. Une fois les persécutions passées, celles-ci se reforment. Napoléon Ier préfère se décharger sur elles du soin d’éduquer les jeunes filles et les pauvres. Il autorise donc le rétablissement des congrégations de femmes dont le but est utilitaire : enseignantes et hospitalières. À côté des anciennes congrégations reconstituées, de nouvelles apparaissent, dont le charisme prend sa source dans le Sacré Cœur de Jésus. Elles sont toutes inspirées par le même désir de développer ce culte et de reconquérir au christianisme la société par l’intermédiaire des femmes des classes supérieures. La congrégation du Sacré-Cœur, née à Amiens en 1800, s’inscrit dans ce courant. Son expansion mondiale prouve une réussite exemplaire.
Désirant travailler sur l’éducation dispensée aux jeunes filles au XIXe siècle par les congrégations religieuses, la richesse des sources nous a amenée à centrer notre étude sur la Société du Sacré-Cœur et plus particulièrement sur son pensionnat de Paris, en raison de sa situation privilégiée au sein de la capitale et de son renom mondial qui laissait présager de la qualité de l’éducation que l’on y donnait.
Ce travail cherche surtout à cerner l’esprit de cette éducation. Présentant d’abord les éducatrices qui la dispensent, il en décrit ensuite les deux aspects d’instruction et de religion, en réalité étroitement imbriqués, pour terminer par la peinture de la vie quotidienne à l’intérieur du pensionnat.
Auteur
NOBÉCOURT, Marie-Dominique
Année
1981
Type
Thèse
Mot-clé
Histoire de l'éducation
Enseignement primaire
Enseignement secondaire
Enseignement secondaire de jeunes-filles
Congrégations féminines
Société du Sacré-Cœur
Paris
Histoire religieuse
Vie quotidienne
XIXe
Enseignement primaire
Enseignement secondaire
Enseignement secondaire de jeunes-filles
Congrégations féminines
Société du Sacré-Cœur
Paris
Histoire religieuse
Vie quotidienne
XIXe