L’ambassade de Claude-Théophile de Bésiade, marquis d’Avaray, près les cantons suisses (1716-1726). Étude du fonctionnement de l’ambassade de France en Suisse au début du XVIIIe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
L’ambassade de Claude-Théophile de Bésiade, marquis d’Avaray, près les cantons suisses (1716-1726). Étude du fonctionnement de l’ambassade de France en Suisse au début du XVIIIe siècle. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1998].
Introduction de la thèse :
L’histoire de la diplomatie est presque aussi ancienne que la diplomatie elle-même. Elle repose sur une longue tradition et vit aujourd’hui un renouveau assez remarquable au sein de l’Université, après quelques décennies de sommeil. De nouvelles approches, plus ambitieuses, ont été intégrées à la tradition, reliant l’histoire diplomatique à l’histoire de la culture, de la société et des mentalités. La diplomatie n’est plus appréhendée comme un monde clos sur lui-même, mais comme une scène largement ouverte sur le vaste monde. C’est ce dont témoigne, entre autres ouvrages significatifs, la belle étude de Lucien Bély sur la diplomatie européenne au début du XVIIIe siècle.
L’histoire des relations franco-suisses a longtemps été un sujet de prédilection, particulièrement chez les historiens d’outre-Jura ; le travail de fond d’Édouard Rott a ouvert la voie à plusieurs générations de chercheurs. Toutefois, depuis la parution, il y a quelque vingt ans, des ouvrages remarquables de Philippe Gern et de Fredy Groebli, l’intérêt semble s’être estompé. Faut-il en conclure que tout a été dit ? Il apparaît plutôt que de nouvelles approches sont encore à tenter, pour mieux évaluer et comprendre la densité des relations entre les cantons suisses et la monarchie française. À ce titre, on n’a sans doute pas encore suffisamment étudié le rôle éminent joué par l’ambassade de France à Soleure dans la vie de l’ancienne Confédération helvétique.
Les historiens, français et suisses, ont singulièrement délaissé l’étude des relations diplomatiques entre les deux pays durant la Régence. Est-ce parce que cette période, souvent présentée comme transitoire et troublée, ne fut pas marquée par quelque haut fait, conquête ou bataille ? On peut le supposer. Pourtant, cette caractéristique offre peut-être à l’historien la chance d’approcher les relations diplomatiques dans leur quotidienneté et, ainsi, de mieux saisir l’impact des « diplomates » sur le champ du réel. En outre, la Régence, par la césure qu’elle constitue après le « glorieux règne » de Louis XIV, tant au point de vue de l’esprit des institutions qu’à celui de la politique extérieure de la France, mérite sans doute un éclairage, à travers le prisme, certes exigu, de la politique menée par le duc d’Orléans en Suisse. La mission du marquis d’Avaray en Suisse (1716-1726), terrain encore presque entièrement vierge, justifie une étude reposant sur ces quelques considérations préliminaires.
[Thèse de l'École des chartes, 1998].
Introduction de la thèse :
L’histoire de la diplomatie est presque aussi ancienne que la diplomatie elle-même. Elle repose sur une longue tradition et vit aujourd’hui un renouveau assez remarquable au sein de l’Université, après quelques décennies de sommeil. De nouvelles approches, plus ambitieuses, ont été intégrées à la tradition, reliant l’histoire diplomatique à l’histoire de la culture, de la société et des mentalités. La diplomatie n’est plus appréhendée comme un monde clos sur lui-même, mais comme une scène largement ouverte sur le vaste monde. C’est ce dont témoigne, entre autres ouvrages significatifs, la belle étude de Lucien Bély sur la diplomatie européenne au début du XVIIIe siècle.
L’histoire des relations franco-suisses a longtemps été un sujet de prédilection, particulièrement chez les historiens d’outre-Jura ; le travail de fond d’Édouard Rott a ouvert la voie à plusieurs générations de chercheurs. Toutefois, depuis la parution, il y a quelque vingt ans, des ouvrages remarquables de Philippe Gern et de Fredy Groebli, l’intérêt semble s’être estompé. Faut-il en conclure que tout a été dit ? Il apparaît plutôt que de nouvelles approches sont encore à tenter, pour mieux évaluer et comprendre la densité des relations entre les cantons suisses et la monarchie française. À ce titre, on n’a sans doute pas encore suffisamment étudié le rôle éminent joué par l’ambassade de France à Soleure dans la vie de l’ancienne Confédération helvétique.
Les historiens, français et suisses, ont singulièrement délaissé l’étude des relations diplomatiques entre les deux pays durant la Régence. Est-ce parce que cette période, souvent présentée comme transitoire et troublée, ne fut pas marquée par quelque haut fait, conquête ou bataille ? On peut le supposer. Pourtant, cette caractéristique offre peut-être à l’historien la chance d’approcher les relations diplomatiques dans leur quotidienneté et, ainsi, de mieux saisir l’impact des « diplomates » sur le champ du réel. En outre, la Régence, par la césure qu’elle constitue après le « glorieux règne » de Louis XIV, tant au point de vue de l’esprit des institutions qu’à celui de la politique extérieure de la France, mérite sans doute un éclairage, à travers le prisme, certes exigu, de la politique menée par le duc d’Orléans en Suisse. La mission du marquis d’Avaray en Suisse (1716-1726), terrain encore presque entièrement vierge, justifie une étude reposant sur ces quelques considérations préliminaires.
Auteur
DAFFLON, Alexandre
Année
1998
Type
Thèse
Mot-clé
Claude-Théophile de Bésiade, marquis d’Avaray (1665-1745)
Ambassadeurs - Ambassades
Diplomatie - Diplomates
Histoire des relations internationales
Cantons suisses
Soleure (canton de Soleure, Suisse alémanique)
Villes - villages
Régence
Confédération helvétique
XVIIIe
Ambassadeurs - Ambassades
Diplomatie - Diplomates
Histoire des relations internationales
Cantons suisses
Soleure (canton de Soleure, Suisse alémanique)
Villes - villages
Régence
Confédération helvétique
XVIIIe