Communauté et identité individuelle dans la France préindustrielle. Villedieu-les-Poêles, bourg industriel normand (1680-1740). [Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (Manche)]. [Thèse].
Contenu
Titre
Communauté et identité individuelle dans la France préindustrielle. Villedieu-les-Poêles, bourg industriel normand (1680-1740). [Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (Manche)]. [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 2014]
Introduction de la thèse :
Ce travail s’inscrit avant tout dans les questionnements de l’histoire sociale, mais s’intéresse aussi à des questions d’histoire économique et d’histoire urbaine. L’objectif est d’étudier les critères qui définissent l’identité d’un individu au sein d’une communauté formée par la population d’un territoire défini, celui de la petite ville de Villedieu-les-Poêles, actuellement située dans le département de la Manche, comptant à l’époque qui nous intéresse environ 2500 habitants. Cette localité se distingue par la place importante prise dans sa vie économique par le travail du cuivre, qui marque son identité au point de lui donner son nom, en usage au moins depuis le XVIe siècle. Elle se distingue aussi par un statut particulier, celui de commanderie hospitalière, qui entraîne le maintien d’un pouvoir seigneurial encore fort au XVIIIe siècle et une faible présence des institutions royales. Ce dernier aspect ne fait que renforcer la visibilité des activités artisanales, et l’importance de ceux qui les pratiquent au sein de la communauté, généralement reléguées au second plan dans les villes d’Ancien Régime, derrière les fonctions judiciaires et administratives et les élites qu’elles attirent en leur sein.
La notion de communauté permet d’insister sur les relations entre individus. Les habitants d’un territoire forment une communauté dans la mesure où existent entre eux des relations de dépendance et d’interdépendance. L’identité sociale de l’individu est ainsi déterminée par la place qu’il occupe au sein du réseau communautaire, construit autour de liens de différentes natures, étudiés au cours du travail. La mise au jour de ces relations passe avant tout par l’étude des mots qui qualifient les individus dans les sources dépouillées. La réflexion porte aussi sur la communauté dans son ensemble, ainsi que sur le territoire qu’elle habite : comment peut-on la qualifier en comparaison d’autres localités de la province ou du royaume ? La thèse s’articule ainsi en trois axes. Le premier vise à déterminer si le cas de Villedieu relève ou non du fait urbain. Le second s’intéresse aux statuts sociaux et aux informations concernant la fortune des habitants du lieu. Le troisième concerne le rôle et l’importance des liens de parenté au sein de la communauté.
[Thèse de l'École des chartes, 2014]
Introduction de la thèse :
Ce travail s’inscrit avant tout dans les questionnements de l’histoire sociale, mais s’intéresse aussi à des questions d’histoire économique et d’histoire urbaine. L’objectif est d’étudier les critères qui définissent l’identité d’un individu au sein d’une communauté formée par la population d’un territoire défini, celui de la petite ville de Villedieu-les-Poêles, actuellement située dans le département de la Manche, comptant à l’époque qui nous intéresse environ 2500 habitants. Cette localité se distingue par la place importante prise dans sa vie économique par le travail du cuivre, qui marque son identité au point de lui donner son nom, en usage au moins depuis le XVIe siècle. Elle se distingue aussi par un statut particulier, celui de commanderie hospitalière, qui entraîne le maintien d’un pouvoir seigneurial encore fort au XVIIIe siècle et une faible présence des institutions royales. Ce dernier aspect ne fait que renforcer la visibilité des activités artisanales, et l’importance de ceux qui les pratiquent au sein de la communauté, généralement reléguées au second plan dans les villes d’Ancien Régime, derrière les fonctions judiciaires et administratives et les élites qu’elles attirent en leur sein.
La notion de communauté permet d’insister sur les relations entre individus. Les habitants d’un territoire forment une communauté dans la mesure où existent entre eux des relations de dépendance et d’interdépendance. L’identité sociale de l’individu est ainsi déterminée par la place qu’il occupe au sein du réseau communautaire, construit autour de liens de différentes natures, étudiés au cours du travail. La mise au jour de ces relations passe avant tout par l’étude des mots qui qualifient les individus dans les sources dépouillées. La réflexion porte aussi sur la communauté dans son ensemble, ainsi que sur le territoire qu’elle habite : comment peut-on la qualifier en comparaison d’autres localités de la province ou du royaume ? La thèse s’articule ainsi en trois axes. Le premier vise à déterminer si le cas de Villedieu relève ou non du fait urbain. Le second s’intéresse aux statuts sociaux et aux informations concernant la fortune des habitants du lieu. Le troisième concerne le rôle et l’importance des liens de parenté au sein de la communauté.
Auteur
HARAUX, Geoffrey
Année
2014
Type
Thèse
Lieu
Archives nationales : AB XXVIII 1613
Pages
501 p.
Mot-clé
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (Manche)
Villes - villages
Cotentin (Manche)
Normandie
Communautés d'habitants
Histoire de l'industrie
Industrie du cuivre - Cuivreries
XVIIe, XVIIIe
Villes - villages
Cotentin (Manche)
Normandie
Communautés d'habitants
Histoire de l'industrie
Industrie du cuivre - Cuivreries
XVIIe, XVIIIe