Criminalité et justice criminelle à Saint-Germain-des-Prés au milieu du XVIIe siècle (1647-1656). [Thèse].
Contenu
Titre
Criminalité et justice criminelle à Saint-Germain-des-Prés au milieu du XVIIe siècle (1647-1656). [Thèse].
[Thèse de l'École des chartes, 1984, 2 volumes].
Introduction de la thèse :
Depuis quelques années, de nombreux travaux ont été consacrés à la criminalité et à la répression, mais aussi aux mentalités et aux comportements, à partir des archives judiciaires de l’Ancien Régime et singulièrement de celles du XVIIIe siècle, mieux conservées et plus lisibles. Le XVIIe siècle demeure encore fort méconnu, mais en dehors des extrapolations de textes normatifs ou des témoignages littéraires ressassés, un exemple peut être retenu pour cette époque, grâce à l’utilisation d’un des rares fonds d’archives parisiens qui nous soient parvenus, celui de la juridiction temporelle de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Celle-ci a joui depuis 1273, où il lui fut officiellement reconnu, du droit de haute-justice sur sa seigneurie, et ce jusqu’en 1674. L’analyse d’affaires criminelles variées (la haute-justice recouvre toute la gamme des comportements délictueux) permet d’étudier le fonctionnement du recours judiciaire, de l’accord notarié à la chambre de la Tournelle, de dénombrer les conflits et les crimes et de mesurer la représentativité des résultats, d’observer les modes de vie qui les sous-tendent ou qu’ils suggèrent. Pour ce faire, l’étude s’est concentrée sur quelques années aux alentours de la Fronde, mieux documentées.
[Thèse de l'École des chartes, 1984, 2 volumes].
Introduction de la thèse :
Depuis quelques années, de nombreux travaux ont été consacrés à la criminalité et à la répression, mais aussi aux mentalités et aux comportements, à partir des archives judiciaires de l’Ancien Régime et singulièrement de celles du XVIIIe siècle, mieux conservées et plus lisibles. Le XVIIe siècle demeure encore fort méconnu, mais en dehors des extrapolations de textes normatifs ou des témoignages littéraires ressassés, un exemple peut être retenu pour cette époque, grâce à l’utilisation d’un des rares fonds d’archives parisiens qui nous soient parvenus, celui de la juridiction temporelle de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Celle-ci a joui depuis 1273, où il lui fut officiellement reconnu, du droit de haute-justice sur sa seigneurie, et ce jusqu’en 1674. L’analyse d’affaires criminelles variées (la haute-justice recouvre toute la gamme des comportements délictueux) permet d’étudier le fonctionnement du recours judiciaire, de l’accord notarié à la chambre de la Tournelle, de dénombrer les conflits et les crimes et de mesurer la représentativité des résultats, d’observer les modes de vie qui les sous-tendent ou qu’ils suggèrent. Pour ce faire, l’étude s’est concentrée sur quelques années aux alentours de la Fronde, mieux documentées.
Auteur
ISBLED, Bruno
Année
1984
Type
Thèse
Lieu
Archives nationales : AB XXVIII 790
Mot-clé
Abbaye de Saint-Germain-des-Prés (Paris)
Justices seigneuriales
Criminalité
Justice criminelle
Histoire des mentalités
Vie quotidienne
XVIIe
Justices seigneuriales
Criminalité
Justice criminelle
Histoire des mentalités
Vie quotidienne
XVIIe