Brutes ou braves gens ? La violence et sa mesure (XVIe-XVIIIe siècle).
Contenu
Titre
Brutes ou braves gens ? La violence et sa mesure (XVIe-XVIIIe siècle).
Présentation de l'éditeur :
Les hommes des siècles passés étaient-ils plus violents que nous ? On a depuis longtemps postulé que les gens du Moyen Âge et de l’époque moderne avaient eu des comportements brutaux avant d’apprendre à se contenir, à se civiliser, et parvenir à des mœurs enfin dignes à partir du XVIIIe ou du XIXe siècle. L’importance des actes de violence dans les sources judiciaires semblerait le confirmer mais s’agissait-il des indices d’une immoralité générale ou d’actes exceptionnels ? Le travail critique mené dans cet ouvrage réexamine les méthodes, critique les sources, apporte des pièces inédites (dont la statistique des crimes établie tout au long du XVIIIe siècle pour la chancellerie, donc bien avant le « Compte général criminel » du XIXe siècle) et donne des exemples d’utilisation des sources textuelles et iconographiques, comme les scènes de rixes paysannes qui, correctement interprétées, ne peuvent plus être retenues comme des preuves. L’étude minutieuse d’un procès du début du XVIIe siècle pour homicide (édité en entier) montre qu’au-delà des apparences d’un acte impulsif commis par une « brute », on peut retrouver les motivations et les circonstances d’une mise à mort préméditée, constater le trouble d’une population pas du tout habituée à de tels crimes et s’interroger sur la violence légale appliquée aux accusés. Livre d’Histoire consacré à la violence et sa mesure du XVIe au XVIIIe siècle, <i>Brutes ou braves gens ?</i> rejoint des débats actuels sur les formes et les chiffres de la criminalité, dont on connaît les enjeux politiques.
Présentation de l'éditeur :
Les hommes des siècles passés étaient-ils plus violents que nous ? On a depuis longtemps postulé que les gens du Moyen Âge et de l’époque moderne avaient eu des comportements brutaux avant d’apprendre à se contenir, à se civiliser, et parvenir à des mœurs enfin dignes à partir du XVIIIe ou du XIXe siècle. L’importance des actes de violence dans les sources judiciaires semblerait le confirmer mais s’agissait-il des indices d’une immoralité générale ou d’actes exceptionnels ? Le travail critique mené dans cet ouvrage réexamine les méthodes, critique les sources, apporte des pièces inédites (dont la statistique des crimes établie tout au long du XVIIIe siècle pour la chancellerie, donc bien avant le « Compte général criminel » du XIXe siècle) et donne des exemples d’utilisation des sources textuelles et iconographiques, comme les scènes de rixes paysannes qui, correctement interprétées, ne peuvent plus être retenues comme des preuves. L’étude minutieuse d’un procès du début du XVIIe siècle pour homicide (édité en entier) montre qu’au-delà des apparences d’un acte impulsif commis par une « brute », on peut retrouver les motivations et les circonstances d’une mise à mort préméditée, constater le trouble d’une population pas du tout habituée à de tels crimes et s’interroger sur la violence légale appliquée aux accusés. Livre d’Histoire consacré à la violence et sa mesure du XVIe au XVIIIe siècle, <i>Brutes ou braves gens ?</i> rejoint des débats actuels sur les formes et les chiffres de la criminalité, dont on connaît les enjeux politiques.
Auteur
FOLLAIN, Antoine (sous la dir. de)
Editeur
Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg
Année
2015
Type
Ouvrage collectif
Pages
532 p.
ISBN
9782868209030
Mot-clé
Violences
Histoire politique
Histoire sociale
Histoire de la justice
Procès (XVIIe siècle)
Histoire politique
Histoire sociale
Histoire de la justice
Procès (XVIIe siècle)