Laïcat catholique et société française. Les comités catholiques (1870-1905).
Contenu
Titre
Laïcat catholique et société française. Les comités catholiques (1870-1905).
Présentation de l'ouvrage :
À l'exemple des catholiques allemands et italiens réunis dans les « Katholikentage » et dans l'« Opera dei congressi », des Français, formés à l'action caritative par la Société de Saint-Vincent-de-Paul, se retrouvent, après 1870, au sein des Comités catholiques pour coordonner les œuvres catholiques et la défense religieuse. L'action de ces notables, quelque peu oubliée, voire méprisée par la suite, méritait d'être remise en lumière. Bien qu'ayant connu des échecs sur le terrain politique, sous « la République des républicains », elle a porté des fruits durables. Ces hommes ont participé à l'essor des pèlerinages, des congrès eucharistiques et de l'adoration du Saint-Sacrement. Ils ont participé à la fondation de nombreuses écoles libres, du primaire à l'université, en passant par l'enseignement spécialisé ; ils ont animé des patronages ; ils ont défendu l'Église dans les journaux. Mais c'est surtout dans le domaine social que leur charité s'est faite inventive. Aucune des œuvres ouvrières de l'époque ne leur est demeurée étrangère ; ils ont cherché comment, via les syndicats mixtes, adapter à leur siècle les corporations médiévales ; ils ont lancé les syndicats agricoles et les caisses rurales ainsi que des banques populaires mutualistes ; tout en participant aux œuvres charitables de l'époque (y compris les logements et les jardins ouvriers), certains ont voulu aller plus loin et aider les ouvriers à prendre en main leur formation sociale. Après avoir retracé l'histoire des Comités catholiques, ce livre brosse un portrait type de ces catholiques engagés, autour de cinq grandes figures (Charles Chesnelong, Émile Keller, Anatole de Caulaincourt, Charles Thellier de Poncheville, Charles de Nicolay), avant de présenter un panorama de l'ensemble des œuvres catholiques, grâce auxquelles, après les années d'affrontement, l'Église catholique est apparue dans la société française, poussée moins par la recherche de domination que par la charité.
Présentation de l'ouvrage :
À l'exemple des catholiques allemands et italiens réunis dans les « Katholikentage » et dans l'« Opera dei congressi », des Français, formés à l'action caritative par la Société de Saint-Vincent-de-Paul, se retrouvent, après 1870, au sein des Comités catholiques pour coordonner les œuvres catholiques et la défense religieuse. L'action de ces notables, quelque peu oubliée, voire méprisée par la suite, méritait d'être remise en lumière. Bien qu'ayant connu des échecs sur le terrain politique, sous « la République des républicains », elle a porté des fruits durables. Ces hommes ont participé à l'essor des pèlerinages, des congrès eucharistiques et de l'adoration du Saint-Sacrement. Ils ont participé à la fondation de nombreuses écoles libres, du primaire à l'université, en passant par l'enseignement spécialisé ; ils ont animé des patronages ; ils ont défendu l'Église dans les journaux. Mais c'est surtout dans le domaine social que leur charité s'est faite inventive. Aucune des œuvres ouvrières de l'époque ne leur est demeurée étrangère ; ils ont cherché comment, via les syndicats mixtes, adapter à leur siècle les corporations médiévales ; ils ont lancé les syndicats agricoles et les caisses rurales ainsi que des banques populaires mutualistes ; tout en participant aux œuvres charitables de l'époque (y compris les logements et les jardins ouvriers), certains ont voulu aller plus loin et aider les ouvriers à prendre en main leur formation sociale. Après avoir retracé l'histoire des Comités catholiques, ce livre brosse un portrait type de ces catholiques engagés, autour de cinq grandes figures (Charles Chesnelong, Émile Keller, Anatole de Caulaincourt, Charles Thellier de Poncheville, Charles de Nicolay), avant de présenter un panorama de l'ensemble des œuvres catholiques, grâce auxquelles, après les années d'affrontement, l'Église catholique est apparue dans la société française, poussée moins par la recherche de domination que par la charité.
Auteur
MOULINET, Daniel
Editeur
Paris, Éditions du Cerf (Collection <i>Histoire religieuse de la France</i>, 33)
Année
2008
Pages
582 p. + I CD Rom
ISBN
9782204084598
Mot-clé
Comités catholiques
Histoire religieuse
Histoire sociale
Enseignement primaire
Enseignement secondaire
Universités catholiques
Syndicats - Syndicalisme
Syndicats agricoles et viticoles
Charité
XIXe, XXe
Histoire religieuse
Histoire sociale
Enseignement primaire
Enseignement secondaire
Universités catholiques
Syndicats - Syndicalisme
Syndicats agricoles et viticoles
Charité
XIXe, XXe