Une culture politique en mutation : la nomination des capitouls à Toulouse à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. [Haute-Garonne].
Contenu
Titre
Une culture politique en mutation : la nomination des capitouls à Toulouse à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. [Haute-Garonne].
Présentation de l'article :
À la fin du XVIIe siècle, la nomination des capitouls passe sous le contrôle du roi qui s’immisce ainsi dans la gestion des villes du royaume. Les cérémonies de la nomination des capitouls, que d’aucuns ont vu comme l’expression du modèle républicain toulousain, restent les mêmes, mais le système se modifie en quelques années, semblant priver les Toulousains de leurs droits et privilèges. Cet article présente d’abord les cérémonies de la nomination qui placent au cœur de la communauté politique toulousaine les rapports qu’elle entretient avec le roi justicier. Il analyse ensuite comment se produit la « confiscation » des élections capitulaires, tandis que les formes de l’élection sont absolument préservées. Alors que les élites locales s’adaptent à une culture politique qui s’inscrit désormais dans le monde de l’influence, la nomination des capitouls est un lieu de négociation où tout s’aménage, les règles comme les pouvoirs. Les rôles en arrivent même à s’inverser quand c’est le ministre qui restreint les candidatures des étrangers cependant que les capitouls, fidèles aux patrons à qui ils doivent leur charge, proposent de faire fi du critère de résidence.
Présentation de l'article :
À la fin du XVIIe siècle, la nomination des capitouls passe sous le contrôle du roi qui s’immisce ainsi dans la gestion des villes du royaume. Les cérémonies de la nomination des capitouls, que d’aucuns ont vu comme l’expression du modèle républicain toulousain, restent les mêmes, mais le système se modifie en quelques années, semblant priver les Toulousains de leurs droits et privilèges. Cet article présente d’abord les cérémonies de la nomination qui placent au cœur de la communauté politique toulousaine les rapports qu’elle entretient avec le roi justicier. Il analyse ensuite comment se produit la « confiscation » des élections capitulaires, tandis que les formes de l’élection sont absolument préservées. Alors que les élites locales s’adaptent à une culture politique qui s’inscrit désormais dans le monde de l’influence, la nomination des capitouls est un lieu de négociation où tout s’aménage, les règles comme les pouvoirs. Les rôles en arrivent même à s’inverser quand c’est le ministre qui restreint les candidatures des étrangers cependant que les capitouls, fidèles aux patrons à qui ils doivent leur charge, proposent de faire fi du critère de résidence.
Auteur
DOLAN, Claire
Année
2017
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2017, tome 129, n° 297, p. 5-25
Mot-clé
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Toulousain (Haute-Garonne)
Histoire urbaine
Administration communale et municipale
Capitouls (Toulouse)
Élections municipales
Pouvoir royal
XVIIe, XVIIIe
Villes - Villages
Toulousain (Haute-Garonne)
Histoire urbaine
Administration communale et municipale
Capitouls (Toulouse)
Élections municipales
Pouvoir royal
XVIIe, XVIIIe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2017.8858
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2017_num_129_297_8858
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2017_num_129_297_8858