Les sociétés savantes et les facultés toulousaines (1798-1870). [Toulouse (Haute-Garonne)].
Contenu
Titre
Les sociétés savantes et les facultés toulousaines (1798-1870). [Toulouse (Haute-Garonne)].
Présentation de l'article :
Il est d’usage de dire qu’avant la IIIe République, les facultés françaises, notamment en province, n’étaient pas des lieux de production scientifique. Cette affirmation mérite d’être nuancée. Car si la structure facultaire est focalisée sur l’enseignement, cela ne signifie pas que les professeurs ne se livrent pas à des travaux prospectifs. Les données bibliographiques ne laissent aucun doute sur l’existence d’une activité scientifique avant la IIIe République, à Paris ou en province. Ces travaux se font à titre privé ou dans d’autres structures comme les sociétés de pensée. Tout se passe comme si, sous couvert de sociabilité érudite, les compagnies savantes prenaient en charge les carences des facultés et la gestion d’une situation paradoxale, qui est d’avoir confiné des professeurs aptes à la recherche dans des tâches d’enseignement et d’évaluation insatisfaisantes. Jusqu’aux réformes de la IIIe République qui intègrent la production de la connaissance dans les missions des universitaires, facultés et sociétés savantes vont donc entretenir une relation privilégiée.
Présentation de l'article :
Il est d’usage de dire qu’avant la IIIe République, les facultés françaises, notamment en province, n’étaient pas des lieux de production scientifique. Cette affirmation mérite d’être nuancée. Car si la structure facultaire est focalisée sur l’enseignement, cela ne signifie pas que les professeurs ne se livrent pas à des travaux prospectifs. Les données bibliographiques ne laissent aucun doute sur l’existence d’une activité scientifique avant la IIIe République, à Paris ou en province. Ces travaux se font à titre privé ou dans d’autres structures comme les sociétés de pensée. Tout se passe comme si, sous couvert de sociabilité érudite, les compagnies savantes prenaient en charge les carences des facultés et la gestion d’une situation paradoxale, qui est d’avoir confiné des professeurs aptes à la recherche dans des tâches d’enseignement et d’évaluation insatisfaisantes. Jusqu’aux réformes de la IIIe République qui intègrent la production de la connaissance dans les missions des universitaires, facultés et sociétés savantes vont donc entretenir une relation privilégiée.
Auteur
BARRERA, Caroline
Année
2014
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
2014, tome 126, n° 288 (<i>Mémoires de Toulouse</i>), p. 489-501
Mot-clé
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Histoire culturelle
Sociétés savantes
Facultés des lettres
Facultés des sciences
Facultés de médecine
Facultés de droit
Toulousain (Haute-Garonne)
Languedoc
Professeurs des universités
XVIIIe, XIXe
Villes - Villages
Histoire culturelle
Sociétés savantes
Facultés des lettres
Facultés des sciences
Facultés de médecine
Facultés de droit
Toulousain (Haute-Garonne)
Languedoc
Professeurs des universités
XVIIIe, XIXe
URL
DOI : https://doi.org/10.3406/anami.2014.8739
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2014_num_126_288_8739
www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_2014_num_126_288_8739