Genèse d’une conscience et d’une politique patrimoniales à Toulouse (1789-1913) : de la "cité palladiene" à la "ville rose". [Haute-Garonne]. [Thèse].
Contenu
Titre
Genèse d’une conscience et d’une politique patrimoniales à Toulouse (1789-1913) : de la "cité palladiene" à la "ville rose". [Haute-Garonne]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Toulouse II, 2014].
Résumé de la thèse :
Dans les années 1789 à 1913, Toulouse connaît de nombreuses phases pour conserver ses monuments historiques. Les mesures prises visent soit l’institutionnalisation de l’administration du patrimoine soit la mise en valeur des monuments historiques en tant que patrimoine local. Dans cette « invention » s’engagent non seulement l’État et les autorités locales mais aussi les érudits locaux. Ces derniers jouent un rôle non négligeable depuis l’époque révolutionnaire dans la fondation du Musée de Toulouse (1793), l’organisation de ses collections et la conservation des monuments historiques. Considérée comme « seconde ville » de France ou d’Europe, Toulouse doit alors reprendre son essor dans le monde artistique à travers ses pratiques patrimoniales. Par ailleurs, dès lors de la mise en place d’un système national de conservation, la « cité palladienne » voit se créer la Société archéologique du Midi de la France (1831). Au XIXe siècle, les érudits toulousains conservent certains édifices historiques ou œuvres d’art pour la mémoire locale, face à un État, qui, avant du moins la loi de séparation des Églises et de l’État, privilégie uniquement ce qu’il juge être d’intérêt national. Parallèlement à l’institutionnalisation du patrimoine, les savants locaux publient des études ainsi que des ouvrages de vulgarisation et des guides touristiques afin de mettre en avant de moins en moins l’intérêt artistique universel des œuvres que la mémoire locale. Cette valorisation du patrimoine local est d’autant plus indissociable de la création de l’appellation de « ville rose », qui symbolise la particularité architecturale de Toulouse.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Toulouse II, 2014].
Résumé de la thèse :
Dans les années 1789 à 1913, Toulouse connaît de nombreuses phases pour conserver ses monuments historiques. Les mesures prises visent soit l’institutionnalisation de l’administration du patrimoine soit la mise en valeur des monuments historiques en tant que patrimoine local. Dans cette « invention » s’engagent non seulement l’État et les autorités locales mais aussi les érudits locaux. Ces derniers jouent un rôle non négligeable depuis l’époque révolutionnaire dans la fondation du Musée de Toulouse (1793), l’organisation de ses collections et la conservation des monuments historiques. Considérée comme « seconde ville » de France ou d’Europe, Toulouse doit alors reprendre son essor dans le monde artistique à travers ses pratiques patrimoniales. Par ailleurs, dès lors de la mise en place d’un système national de conservation, la « cité palladienne » voit se créer la Société archéologique du Midi de la France (1831). Au XIXe siècle, les érudits toulousains conservent certains édifices historiques ou œuvres d’art pour la mémoire locale, face à un État, qui, avant du moins la loi de séparation des Églises et de l’État, privilégie uniquement ce qu’il juge être d’intérêt national. Parallèlement à l’institutionnalisation du patrimoine, les savants locaux publient des études ainsi que des ouvrages de vulgarisation et des guides touristiques afin de mettre en avant de moins en moins l’intérêt artistique universel des œuvres que la mémoire locale. Cette valorisation du patrimoine local est d’autant plus indissociable de la création de l’appellation de « ville rose », qui symbolise la particularité architecturale de Toulouse.
Auteur
NAKAYAMA, Shun
Année
2014
Type
Thèse
Mot-clé
Toulouse (Haute-Garonne)
Villes - Villages
Histoire culturelle
Patrimoine culturel
Monuments historiques
Régionalisme
Conservation du patrimoine
Identité collective
Villes - Villages
Histoire culturelle
Patrimoine culturel
Monuments historiques
Régionalisme
Conservation du patrimoine
Identité collective