Les réseaux socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980. [Thèse].
Contenu
Titre
Les réseaux socialistes en Bretagne des années 1930 aux années 1980. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Rennes II, 2011].
Résumé de la thèse :
L’implantation socialiste en Bretagne des années 1930 aux années 1980 procède de la mise en activité des réseaux et milieux qui composent les socialismes (SFIO, PSU, PS), dévoilant des ruptures/continuités dans les générations militantes. L’ouverture politique des années 1930, amplifiée par la consolidation de réseaux d’élus en 1945, se différencie du tournant des années 1960-1970, qui voit l’émergence du nouveau PS dans un contexte de profondes mutations de la société locale. La maturation des réseaux socialistes dans les années 1980 amorce la domination du système partisan depuis 2004. Des fiches aux fichiers, la prosopographie croise les analyses des trajectoires, des réseaux et des identités et met l’accent sur un trait caractéristique du socialisme breton qui s’apparente à une social-démocratie d’élus. Des filières militantes imbriquées s’insèrent dans les milieux socialistes pluriels, composés de sous-ensembles autonomes. La centralité de l’identité laïque est concurrencée par l’irruption des filières chrétiennes. Les liens privilégiés avec les organisations syndicales se reconfigurent selon les périodes, sans démentir la constance des relais du mouvement social. Le bloc rural explique les fragilités du tissu militant dans les campagnes, avant l’émergence des réseaux ruraux et des franges syndicales progressistes qui irriguent le milieu partisan. Ce travail s’inscrit dans des visions et pratiques d’une histoire globale, selon une multiplicité d’approches : une histoire vue d’en bas, une histoire sociale et culturelle du politique, une histoire par les réseaux, une histoire politique régionale et une histoire locale du socialisme, une histoire des élus.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Rennes II, 2011].
Résumé de la thèse :
L’implantation socialiste en Bretagne des années 1930 aux années 1980 procède de la mise en activité des réseaux et milieux qui composent les socialismes (SFIO, PSU, PS), dévoilant des ruptures/continuités dans les générations militantes. L’ouverture politique des années 1930, amplifiée par la consolidation de réseaux d’élus en 1945, se différencie du tournant des années 1960-1970, qui voit l’émergence du nouveau PS dans un contexte de profondes mutations de la société locale. La maturation des réseaux socialistes dans les années 1980 amorce la domination du système partisan depuis 2004. Des fiches aux fichiers, la prosopographie croise les analyses des trajectoires, des réseaux et des identités et met l’accent sur un trait caractéristique du socialisme breton qui s’apparente à une social-démocratie d’élus. Des filières militantes imbriquées s’insèrent dans les milieux socialistes pluriels, composés de sous-ensembles autonomes. La centralité de l’identité laïque est concurrencée par l’irruption des filières chrétiennes. Les liens privilégiés avec les organisations syndicales se reconfigurent selon les périodes, sans démentir la constance des relais du mouvement social. Le bloc rural explique les fragilités du tissu militant dans les campagnes, avant l’émergence des réseaux ruraux et des franges syndicales progressistes qui irriguent le milieu partisan. Ce travail s’inscrit dans des visions et pratiques d’une histoire globale, selon une multiplicité d’approches : une histoire vue d’en bas, une histoire sociale et culturelle du politique, une histoire par les réseaux, une histoire politique régionale et une histoire locale du socialisme, une histoire des élus.
Auteur
PRIGENT, François
Année
2011
Type
Thèse
Mot-clé
Socialismes
Parti socialiste
Parti socialiste unifié (P.S.U.)
Réseaux politiques
Prosopographie
Bretagne
Histoire politique
Vie politique
Parti socialiste
Parti socialiste unifié (P.S.U.)
Réseaux politiques
Prosopographie
Bretagne
Histoire politique
Vie politique