Instauration et crise de la Polysynodie pendant la régence de Philippe d'Orléans. [Thèse].
Contenu
Titre
Instauration et crise de la Polysynodie pendant la régence de Philippe d'Orléans. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris, École des hautes études en Sciences sociales, 2007].
Résumé de la thèse :
Cette étude porte sur les trois premières années de la régence orléanaise (1715-1718) en analysant à la fois les instruments que le nouveau pouvoir politique a mis en place pour affronter sa tâche politique et administrative, et le personnel appelé à l'action politique. Par le biais des mémoires, de la correspondance diplomatique et des sources d'archives, nous nous sommes interrogés sur le rapport entre la Régence et la tradition politico-institutionnelle française, le choix des moyens utiles à l'exercice du pouvoir, l'attitude du nouveau pouvoir face à l'éventualité d'une réforme de la monarchie et l'existence ou pas d'une certaine cohérence dans l'action politique de cette période. Divisée en deux parties et en cinq chapitres, la thèse présente le traitement de la Régence par l'historiographie, ainsi que les sources utilisées. Elle analyse ensuite la relation entre cette régence et les précédentes, étudie la composition et le fonctionnement de l'appareil gouvernemental et tente enfin d'expliquer les raisons directes et indirectes de la chute de la Polysynodie. Ce parcours nous permet de formuler sur la régence de Philippe d'Orléans un jugement assez éloigné de la vision très critique que bon nombre de spécialistes, surtout aux XVIIIe, XIXe et début du XXe siècles, ont proposée. Les éléments qui ont émergés de cette analyse mettent en exergue la grande flexibilité du nouveau pouvoir, son grand esprit d'adaptation au service d'un projet de conservation monarchique. Plus complexe apparaît le rapport entretenu avec l'héritage de Louis XIV, qui s'avère riche de contradictions, puisque c'est à la fois revendiquer cette héritage et le mettre à distance, en fonction de ses visées politique. L'analyse de l'appareil polysynodial nous permet ensuite de démentir l'idée d'un retour de la noblesse aux charges politiques au détriment de la robe, tout en montrant comment et dans quel but le régent joue de son pouvoir de nomination aux différents conseils du gouvernement. De ces éléments découle une nouvelle appréciation de la personnalité du duc d'Orléans, dont cette thèse souligne à la fois les capacités politiques et l'habilité déployée dans l'exercice de ses fonctions, ainsi que les divergences avec l'abbé Dubois en matière de méthode d'action, alors que l'historiographie a très souvent donné l'image d'un régent très influencé par son collaborateur.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris, École des hautes études en Sciences sociales, 2007].
Résumé de la thèse :
Cette étude porte sur les trois premières années de la régence orléanaise (1715-1718) en analysant à la fois les instruments que le nouveau pouvoir politique a mis en place pour affronter sa tâche politique et administrative, et le personnel appelé à l'action politique. Par le biais des mémoires, de la correspondance diplomatique et des sources d'archives, nous nous sommes interrogés sur le rapport entre la Régence et la tradition politico-institutionnelle française, le choix des moyens utiles à l'exercice du pouvoir, l'attitude du nouveau pouvoir face à l'éventualité d'une réforme de la monarchie et l'existence ou pas d'une certaine cohérence dans l'action politique de cette période. Divisée en deux parties et en cinq chapitres, la thèse présente le traitement de la Régence par l'historiographie, ainsi que les sources utilisées. Elle analyse ensuite la relation entre cette régence et les précédentes, étudie la composition et le fonctionnement de l'appareil gouvernemental et tente enfin d'expliquer les raisons directes et indirectes de la chute de la Polysynodie. Ce parcours nous permet de formuler sur la régence de Philippe d'Orléans un jugement assez éloigné de la vision très critique que bon nombre de spécialistes, surtout aux XVIIIe, XIXe et début du XXe siècles, ont proposée. Les éléments qui ont émergés de cette analyse mettent en exergue la grande flexibilité du nouveau pouvoir, son grand esprit d'adaptation au service d'un projet de conservation monarchique. Plus complexe apparaît le rapport entretenu avec l'héritage de Louis XIV, qui s'avère riche de contradictions, puisque c'est à la fois revendiquer cette héritage et le mettre à distance, en fonction de ses visées politique. L'analyse de l'appareil polysynodial nous permet ensuite de démentir l'idée d'un retour de la noblesse aux charges politiques au détriment de la robe, tout en montrant comment et dans quel but le régent joue de son pouvoir de nomination aux différents conseils du gouvernement. De ces éléments découle une nouvelle appréciation de la personnalité du duc d'Orléans, dont cette thèse souligne à la fois les capacités politiques et l'habilité déployée dans l'exercice de ses fonctions, ainsi que les divergences avec l'abbé Dubois en matière de méthode d'action, alors que l'historiographie a très souvent donné l'image d'un régent très influencé par son collaborateur.
Auteur
BISCARDI, Domenico
Année
2007
Type
Thèse
Mot-clé
Philippe d'Orléans (1674-1723), régent
Régence
Conseil du roi
Polysynodie
Abbé Dubois - Cardinal Dubois
Histoire politique
Pouvoir politique
XVIIIe
Régence
Conseil du roi
Polysynodie
Abbé Dubois - Cardinal Dubois
Histoire politique
Pouvoir politique
XVIIIe