Spoliations, déportations, résistance des Juifs à Montpellier et dans l'Hérault (1940-1944).
Contenu
Titre
Spoliations, déportations, résistance des Juifs à Montpellier et dans l'Hérault (1940-1944).
Présentation de l'ouvrage :
"Quand Michaël Iancu s'en tiendrait à la seule analyse statistique des spoliations - la seule initialement prévue -, son travail serait déjà d'un très grand intérêt. Mais il a pu l'élargir et appréhender aussi la question des rafles, des internements et des déportations, de la Résistance enfin. Grâce à lui, nous pouvons mesurer l'ampleur de la spoliation, le rôle des administrateurs provisoires, le calvaire des Juifs internés (pour la plupart des étrangers) dans les camps de l'"anti-France" (la triste situation du camp d'Agde y est soulignée), halte provisoire dans le chemin de la déportation vers la Pologne, via Drancy, vers la "solution finale" imaginée par les nazis. Pourtant, dans la nuit et le brouillard de cette période génératrice d'agissements sordides, dégradants, il y a eu aussi des élans généreux. Des lumières, représentées par la solidarité agissante des organisations non juives et juives (rappelons ici la tenue à Montpellier, en été 1942, avant les grandes rafles, d'un congrès sioniste clandestin prônant la résistance active). Des Français non juifs, catholiques, protestants, libres-penseurs, sont intervenus et ont contrecarré, parfois avec succès, l'action néfaste du commissariat général aux Questions juives, cette sinistre institution du régime de Vichy, si active dans la concrétisation des spoliations, des rafles et des déportations. L'auteur a su rendre l'hommage qui leur est dû à ces "Justes des nations" qui ont pris tant de risques pour aider les Juifs pourchassés. Michaël Iancu ayant grandi dans une famille d'historiens, a mené de front et brillamment des études musicales et des études historiques. Ce livre est écrit avec la finesse et la sensibilité propres au musicien, mais aussi avec la rigueur et la passion indispensables à l'historien. Il a réussi à faire œuvre de mémoire et rendre la dignité aux victimes de la période de la Shoah de notre ville et de notre département. Voici pourquoi j'attache un grand prix à cette recherche neuve et pertinente. " (Extrait de la préface de Georges FRECHE, député-maire de Montpellier). " Michaël Iancu, jeune chercheur, a rédigé sous ma direction une maîtrise d'histoire contemporaine où il a fait preuve de ses talents de découvreur d'archives, d'analyste et aussi de rédacteur. Bref, un excellent travail qu'il a remanié et enrichi et dont le résultat est ce beau livre... Il n'est pas un simple essai, mais un ouvrage d'histoire d'une grande portée, issu d'un long et patient labeur." (Extrait de la postface de Charles-Olivier Carbonell, professeur honoraire à l'université Paul-Valéry - Montpellier III)
Présentation de l'ouvrage :
"Quand Michaël Iancu s'en tiendrait à la seule analyse statistique des spoliations - la seule initialement prévue -, son travail serait déjà d'un très grand intérêt. Mais il a pu l'élargir et appréhender aussi la question des rafles, des internements et des déportations, de la Résistance enfin. Grâce à lui, nous pouvons mesurer l'ampleur de la spoliation, le rôle des administrateurs provisoires, le calvaire des Juifs internés (pour la plupart des étrangers) dans les camps de l'"anti-France" (la triste situation du camp d'Agde y est soulignée), halte provisoire dans le chemin de la déportation vers la Pologne, via Drancy, vers la "solution finale" imaginée par les nazis. Pourtant, dans la nuit et le brouillard de cette période génératrice d'agissements sordides, dégradants, il y a eu aussi des élans généreux. Des lumières, représentées par la solidarité agissante des organisations non juives et juives (rappelons ici la tenue à Montpellier, en été 1942, avant les grandes rafles, d'un congrès sioniste clandestin prônant la résistance active). Des Français non juifs, catholiques, protestants, libres-penseurs, sont intervenus et ont contrecarré, parfois avec succès, l'action néfaste du commissariat général aux Questions juives, cette sinistre institution du régime de Vichy, si active dans la concrétisation des spoliations, des rafles et des déportations. L'auteur a su rendre l'hommage qui leur est dû à ces "Justes des nations" qui ont pris tant de risques pour aider les Juifs pourchassés. Michaël Iancu ayant grandi dans une famille d'historiens, a mené de front et brillamment des études musicales et des études historiques. Ce livre est écrit avec la finesse et la sensibilité propres au musicien, mais aussi avec la rigueur et la passion indispensables à l'historien. Il a réussi à faire œuvre de mémoire et rendre la dignité aux victimes de la période de la Shoah de notre ville et de notre département. Voici pourquoi j'attache un grand prix à cette recherche neuve et pertinente. " (Extrait de la préface de Georges FRECHE, député-maire de Montpellier). " Michaël Iancu, jeune chercheur, a rédigé sous ma direction une maîtrise d'histoire contemporaine où il a fait preuve de ses talents de découvreur d'archives, d'analyste et aussi de rédacteur. Bref, un excellent travail qu'il a remanié et enrichi et dont le résultat est ce beau livre... Il n'est pas un simple essai, mais un ouvrage d'histoire d'une grande portée, issu d'un long et patient labeur." (Extrait de la postface de Charles-Olivier Carbonell, professeur honoraire à l'université Paul-Valéry - Montpellier III)
Auteur
IANCU, Michaël
Editeur
Avignon, Éditions Barthélémy
Année
2000
Type
Monographie
Pages
256 p.
ISBN
978-287923114
Mot-clé
Juifs
Communautés juives
Hérault (département)
Montpellier (Hérault)
Villes - Villages
Spoliations
Déportations - Déportés
Résistance (1940-1944)
Languedoc
XXe
Communautés juives
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