« Pour la rémission de mes péchés et pour que la victoire me soit accordée. » Les comtes de Toulouse et l’ordre de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem (XIIe-XIIIe siècle). · Bibliographie d'histoire du droit en langue française · Bibliographie numérique d'histoire du droit

« Pour la rémission de mes péchés et pour que la victoire me soit accordée. » Les comtes de Toulouse et l’ordre de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem (XIIe-XIIIe siècle).

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« Pour la rémission de mes péchés et pour que la victoire me soit accordée. » Les comtes de Toulouse et l’ordre de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem (XIIe-XIIIe siècle).
Résumé de l'article :
Les chartes des comtes de Toulouse sont suffisamment nombreuses pour permettre de suivre l’évolution des relations entretenues par ces princes avec l’ordre de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem. L’analyse des actes de la pratique indique que si les Raimondins ne sont pas à l’origine de l’installation des ordres militaires dans les deux grandes villes de leurs domaines, Toulouse et Saint-Gilles, ils multiplient leurs bienfaits, avec une nette préférence pour l’établissement égidien. Raimond V, puis son fils sont proches de l’Hôpital ; cela explique, en partie, l’affiliation de Raimond VI qu’il faut percevoir comme une pratique courante au sein de la haute aristocratie méridionale. Pour autant, la collusion entre comtes de Toulouse et Hospitaliers dans le contexte de la croisade contre les Albigeois n’est guère étayée par la documentation conservée.