La bibliothèque de Saint-Maximin en 1508. [Var].
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Titre
La bibliothèque de Saint-Maximin en 1508. [Var].
Résumé de l'article :
Chez les Prêcheurs de la France méridionale, on attachait un grand prix aux livres, mais de l’époque médiévale, il ne subsiste que l’inventaire de la bibliothèque du couvent de Saint-Maximin pour 1508. Il a été dressé par les maîtres-rationaux d’Aix, conservateurs et protecteurs du couvent. En 1508, les livres se répartissent entre une bibliothèque de travail et une bibliothèque d’apparat, organisées à l’ancienne ; placés sur des pupitres et enchaînés à une tringle, ils se distribuent selon un ordre rationnel. La collection comprend la plupart des livres bibliques, avec des instruments herméneutiques, puis des ouvrages de la patrologie (où domine saint Augustin), de la théologie des XIIe et XIIIe siècles (où l’emporte saint Thomas d’Aquin) et de philosophie (avec de nombreux écrits d’Aristote). Elle comporte aussi des livres de droit canonique, des sermonnaires et des ouvrages liés aux « arts ». Elle ne témoigne d’aucune spécialisation universitaire. Cette bibliothèque a été dispersée après 1508. On en a fait grief à Michaelis. Poutant ce dernier est aux antipodes de l’anti-intellectualisme, mais il faut tenir compte de la substitution progressive des imprimés aux manuscrits, devenus inutiles.
Résumé de l'article :
Chez les Prêcheurs de la France méridionale, on attachait un grand prix aux livres, mais de l’époque médiévale, il ne subsiste que l’inventaire de la bibliothèque du couvent de Saint-Maximin pour 1508. Il a été dressé par les maîtres-rationaux d’Aix, conservateurs et protecteurs du couvent. En 1508, les livres se répartissent entre une bibliothèque de travail et une bibliothèque d’apparat, organisées à l’ancienne ; placés sur des pupitres et enchaînés à une tringle, ils se distribuent selon un ordre rationnel. La collection comprend la plupart des livres bibliques, avec des instruments herméneutiques, puis des ouvrages de la patrologie (où domine saint Augustin), de la théologie des XIIe et XIIIe siècles (où l’emporte saint Thomas d’Aquin) et de philosophie (avec de nombreux écrits d’Aristote). Elle comporte aussi des livres de droit canonique, des sermonnaires et des ouvrages liés aux « arts ». Elle ne témoigne d’aucune spécialisation universitaire. Cette bibliothèque a été dispersée après 1508. On en a fait grief à Michaelis. Poutant ce dernier est aux antipodes de l’anti-intellectualisme, mais il faut tenir compte de la substitution progressive des imprimés aux manuscrits, devenus inutiles.
Auteur
MONTAGNES, Bernard
Année
1996
Type
Article
Titre du périodique
Numéro
1996, tome 31 (<i>Livres et bibliothèques</i>), p. 241-259
Mot-clé
Couvents
Dominicains
Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var)
Villes - Villages
Bibliothèques monastiques
Provence
Patrologie
Théologie - Théologiens
Philosophie
Droit canonique
XVIe
Dominicains
Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var)
Villes - Villages
Bibliothèques monastiques
Provence
Patrologie
Théologie - Théologiens
Philosophie
Droit canonique
XVIe
URL
www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_1996_act_31_1_1645