La permanence du syndicalisme révolutionnaire au Havre de 1892 à 1953 ? [Seine-Maritime]. [Thèse].
Contenu
Titre
La permanence du syndicalisme révolutionnaire au Havre de 1892 à 1953 ? [Seine-Maritime]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Rouen, 2014].
Résumé de la thèse :
À travers l'histoire du syndicalisme havrais, c'est une page originale du mouvement ouvrier qui s'écrit, celle qui met l'accent sur sa richesse, ses contradictions, ses réalisations concrètes, ses conflits de travail, ses luttes internes et ses différentes références théoriques. Dès la fin du XIXème siècle, l'irruption des ouvriers au Havre sur la scène portuaire, industrielle, urbaine, sociale et enfin politique, grâce à l'accès des hommes au suffrage universel, bouleverse les équilibres en place localement. La multiplication des actions revendicatives sur le plan économique, portée par l'implantation d'une Bourse du Travail, l'envol du syndicalisme et de mouvements subversifs organisés, donne in fine le change. Et, assez rapidement, il est possible de constater l'implantation d'un mouvement revendicatif autonome et de pratiques révolutionnaires dont l'action directe est l'une des composantes. Du respect de la Charte d'Amiens aux théories de Fernand Pelloutier, de l'antimilitarisme au néomalthusianisme, de la grève générale à la grève perlée, les dirigeants syndicalistes révolutionnaires entreprennent de construire, sans attendre « le Grand Soir », une contre-société qui s'oppose à l'État et au patronat. Cette culture syndicale havraise marquée par des formes de lutte particulières se pare d'une constance qui balaie finalement les décennies et ce, en dépit même du poids du Parti communiste français au Havre après la Seconde Guerre mondiale.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Rouen, 2014].
Résumé de la thèse :
À travers l'histoire du syndicalisme havrais, c'est une page originale du mouvement ouvrier qui s'écrit, celle qui met l'accent sur sa richesse, ses contradictions, ses réalisations concrètes, ses conflits de travail, ses luttes internes et ses différentes références théoriques. Dès la fin du XIXème siècle, l'irruption des ouvriers au Havre sur la scène portuaire, industrielle, urbaine, sociale et enfin politique, grâce à l'accès des hommes au suffrage universel, bouleverse les équilibres en place localement. La multiplication des actions revendicatives sur le plan économique, portée par l'implantation d'une Bourse du Travail, l'envol du syndicalisme et de mouvements subversifs organisés, donne in fine le change. Et, assez rapidement, il est possible de constater l'implantation d'un mouvement revendicatif autonome et de pratiques révolutionnaires dont l'action directe est l'une des composantes. Du respect de la Charte d'Amiens aux théories de Fernand Pelloutier, de l'antimilitarisme au néomalthusianisme, de la grève générale à la grève perlée, les dirigeants syndicalistes révolutionnaires entreprennent de construire, sans attendre « le Grand Soir », une contre-société qui s'oppose à l'État et au patronat. Cette culture syndicale havraise marquée par des formes de lutte particulières se pare d'une constance qui balaie finalement les décennies et ce, en dépit même du poids du Parti communiste français au Havre après la Seconde Guerre mondiale.
Auteur
RANNOU, Hélène
Année
2014
Type
Thèse
Mot-clé
Le Havre (Seine-Maritime)
Villes - Villages
Normandie
Syndicalisme révolutionnaire
Anarcho-syndicalisme
Action directe
Grèves
Histoire sociale
Condition sociale
Mouvements ouvriers
Parti communiste français
XIXe, XXe
Villes - Villages
Normandie
Syndicalisme révolutionnaire
Anarcho-syndicalisme
Action directe
Grèves
Histoire sociale
Condition sociale
Mouvements ouvriers
Parti communiste français
XIXe, XXe