Formation économique, sociale et politique d'une banlieue : Colombes (1830-1930). [Hauts-de-Seine]. [Thèse].
Contenu
Titre
Formation économique, sociale et politique d'une banlieue : Colombes (1830-1930). [Hauts-de-Seine]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris X-Nanterre, 1999].
Résumé de la thèse :
étude du développement d'une commune de la moyenne banlieue nord-ouest de Paris entre 1830 et 1930 ; un village de 1.600 habitants depuis deux cents ans est devenu en un siècle une agglomération de trois villes totalisant 106. 000 habitants. L'extension du réseau des ponts et routes puis, surtout, la création des voies ferrées (ligne Paris-Saint-Germain) sont à l'origine de cet essor démographique. Vinrent alors s'installer à Colombes essentiellement des bourgeois parisiens désirant posséder maison avec jardin et des employés que le train pouvait mener chaque jour à leur travail dans la capitale. Ensuite, peu avant et pendant la guerre de 1914-18, l'implantation de quelques grandes usines amena l'arrivée d'une population ouvrière qui, pour l'essentiel, s'installa dans de modestes maisons individuelles sur les lotissements d'anciens terrains de culture. Les édiles de cette population paysanne devenant également bourgeoise menèrent longtemps une double action d'opposition, contre le clergé et contre le pouvoir de la capitale afin de pouvoir exercer toutes leurs prérogatives. Les nouveaux-venus, installes sur deux "écarts" obtinrent leur érection en communes indépendantes : Bois-Colombes et La Garenne-Colombes. En même temps, toujours sous l'influence parisienne, s'opéra la substitution d'une majorité de radicaux à celle des "républicains modérés" au conseil municipal. Après la guerre, les progrès du parti communiste dans la partie ouvrière de la population ainsi que les divisions internes des radicaux amenèrent, en 1935, l'élection-de justesse d'une majorité de gauche dirigée par les communistes et l'entrée de Colombes dans la "banlieue rouge". Le développement très rapide, la nette différenciation sociale des quartiers de son territoire ont rendu difficile l'édification d'une identité communale.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Paris X-Nanterre, 1999].
Résumé de la thèse :
étude du développement d'une commune de la moyenne banlieue nord-ouest de Paris entre 1830 et 1930 ; un village de 1.600 habitants depuis deux cents ans est devenu en un siècle une agglomération de trois villes totalisant 106. 000 habitants. L'extension du réseau des ponts et routes puis, surtout, la création des voies ferrées (ligne Paris-Saint-Germain) sont à l'origine de cet essor démographique. Vinrent alors s'installer à Colombes essentiellement des bourgeois parisiens désirant posséder maison avec jardin et des employés que le train pouvait mener chaque jour à leur travail dans la capitale. Ensuite, peu avant et pendant la guerre de 1914-18, l'implantation de quelques grandes usines amena l'arrivée d'une population ouvrière qui, pour l'essentiel, s'installa dans de modestes maisons individuelles sur les lotissements d'anciens terrains de culture. Les édiles de cette population paysanne devenant également bourgeoise menèrent longtemps une double action d'opposition, contre le clergé et contre le pouvoir de la capitale afin de pouvoir exercer toutes leurs prérogatives. Les nouveaux-venus, installes sur deux "écarts" obtinrent leur érection en communes indépendantes : Bois-Colombes et La Garenne-Colombes. En même temps, toujours sous l'influence parisienne, s'opéra la substitution d'une majorité de radicaux à celle des "républicains modérés" au conseil municipal. Après la guerre, les progrès du parti communiste dans la partie ouvrière de la population ainsi que les divisions internes des radicaux amenèrent, en 1935, l'élection-de justesse d'une majorité de gauche dirigée par les communistes et l'entrée de Colombes dans la "banlieue rouge". Le développement très rapide, la nette différenciation sociale des quartiers de son territoire ont rendu difficile l'édification d'une identité communale.
Auteur
POLETTI, Mathieu
Année
1999
Type
Thèse
Mot-clé
Colombes (Hauts-de-Seine]
Villes - Villages
Histoire urbaine
Île-de-France
Histoire économique
Histoire sociale
Histoire politique
Radicalisme - Radicaux
Républicanisme - Républicains
Communisme - Communistes
XIXe, XXe
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