<i>Causa unionis, fidei, reformationis</i> : les notions de "vérité judiciaire" et de "vérité théologique" dans le procès contre Jan Hus - Concile de Constance (1414-1418)
Contenu
Titre
<i>Causa unionis, fidei, reformationis</i> : les notions de "vérité judiciaire" et de "vérité théologique" dans le procès contre Jan Hus - Concile de Constance (1414-1418)
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris, École des Hautes Études en Sciences sociales, 2010].
Résumé de la thèse :
Le débat sur la <i>causa fidei</i> au commencement du Concile de Constance allait acquérir une importance particulière avec la fuite de Jean XXIII. Ce qui était en jeu dans les procès de Constance, après la fuite du Pontife, était essentiellement la définition de la relation entre le Pape et le Concile qui avait été scrupuleusement laissée de côté tant que le Pape appuyait le Concile. Pour cette raison, ces procès furent une scène particulièrement adéquate pour déployer la supériorité conciliaire dans un contexte de grande faiblesse institutionnelle. Si, par rapport à d'autres questions, ces problèmes relatifs à la foi et la <i>causa</i< Jan Hus étaient de moindre importance, ils servaient en même temps de forum pour mettre en scène les principales conceptions de l'autorité du Concile. A partir du moment où celui-ci réclamait pour lui la <i<plenitudo potestatis</i>, il apparaissait comme une nouvelle sphère de pouvoir qui demandait à être définie. Elle paraissait créée et définie, non seulement par les pratiques symboliques et liturgiques, mais aussi par les pratiques judiciaires. À travers celles-ci en effet, le concile cherchait à affirmer sa propre <I>iursdictio</i> et à démontrer sa <i<potestas executiva</i> en tant que dernière instance au sein de l'<i>ordo iudiciarius</i> de l'Église.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Paris, École des Hautes Études en Sciences sociales, 2010].
Résumé de la thèse :
Le débat sur la <i>causa fidei</i> au commencement du Concile de Constance allait acquérir une importance particulière avec la fuite de Jean XXIII. Ce qui était en jeu dans les procès de Constance, après la fuite du Pontife, était essentiellement la définition de la relation entre le Pape et le Concile qui avait été scrupuleusement laissée de côté tant que le Pape appuyait le Concile. Pour cette raison, ces procès furent une scène particulièrement adéquate pour déployer la supériorité conciliaire dans un contexte de grande faiblesse institutionnelle. Si, par rapport à d'autres questions, ces problèmes relatifs à la foi et la <i>causa</i< Jan Hus étaient de moindre importance, ils servaient en même temps de forum pour mettre en scène les principales conceptions de l'autorité du Concile. A partir du moment où celui-ci réclamait pour lui la <i<plenitudo potestatis</i>, il apparaissait comme une nouvelle sphère de pouvoir qui demandait à être définie. Elle paraissait créée et définie, non seulement par les pratiques symboliques et liturgiques, mais aussi par les pratiques judiciaires. À travers celles-ci en effet, le concile cherchait à affirmer sa propre <I>iursdictio</i> et à démontrer sa <i<potestas executiva</i> en tant que dernière instance au sein de l'<i>ordo iudiciarius</i> de l'Église.
Auteur
PROVVIDENTE, Sebastian
Année
2010
Type
Thèse
Mot-clé
Jan Hus - Jean Huss
Procès (XVe siècle)
Concile de Constance (1414-1418)
Vérité judiciaire
Vérité théologique
Procédure judiciaire
Christianisme
Hérésies - Hérétiques
Pouvoir judiciaire
XVe
Procès (XVe siècle)
Concile de Constance (1414-1418)
Vérité judiciaire
Vérité théologique
Procédure judiciaire
Christianisme
Hérésies - Hérétiques
Pouvoir judiciaire
XVe