Les entreprises en céramique des Fouque et Arnoux en Midi toulousain au XIXe siècle : innovation, rayonnement. [Thèse].
Contenu
Titre
Les entreprises en céramique des Fouque et Arnoux en Midi toulousain au XIXe siècle : innovation, rayonnement. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Toulouse II, 2012].
Résumé de la thèse :
Au tournant du XIXe siècle, des faïenciers de Provence, Joseph-Jacques Fouque et Antoine Arnoux, s’installent à Toulouse pour faire prospérer un atelier de « faïence anglaise ». En association familiale, ils produisent des faïences et des terres cuites. L’énergie hydraulique permet de mécaniser la production et dès 1825, la faïence fine est imprimée. Grâce à des capitaux réunis dans la région, ils fondent une société, Fouque Arnoux et Cie, en 1829 et construisent une nouvelle manufacture à Saint-Gaudens/Valentine pour produire la porcelaine avec le kaolin des Pyrénées. Léon Arnoux fait des recherches sur les couleurs de grand feu et améliore les fours. Les Fouque et Arnoux expédient dans tout le Midi et exportent vers les colonies. Un atelier de décoration et de revente est dirigé par Gustave Fouque. La manufacture et cet atelier participent aux expositions industrielles à Paris et à Toulouse et reçoivent de nombreux prix. La crise de 1846-1848 provoque la faillite de la société, avec la fermeture et la vente des locaux toulousains ; Léon Arnoux émigre en Angleterre où il devient directeur artistique chez Minton à Stoke-on-Trent. À Saint- Gaudens/Valentine, la production reprend avec Henri Fouque, puis avec des Anglais ; la manufacture ferme définitivement en 1878. Pendant trois quarts de siècle, la manufacture a produit toutes sortes de produits en céramique, donnant à Toulouse un visage à caractère industriel.
[Thèse de doctorat, Histoire contemporaine, Toulouse II, 2012].
Résumé de la thèse :
Au tournant du XIXe siècle, des faïenciers de Provence, Joseph-Jacques Fouque et Antoine Arnoux, s’installent à Toulouse pour faire prospérer un atelier de « faïence anglaise ». En association familiale, ils produisent des faïences et des terres cuites. L’énergie hydraulique permet de mécaniser la production et dès 1825, la faïence fine est imprimée. Grâce à des capitaux réunis dans la région, ils fondent une société, Fouque Arnoux et Cie, en 1829 et construisent une nouvelle manufacture à Saint-Gaudens/Valentine pour produire la porcelaine avec le kaolin des Pyrénées. Léon Arnoux fait des recherches sur les couleurs de grand feu et améliore les fours. Les Fouque et Arnoux expédient dans tout le Midi et exportent vers les colonies. Un atelier de décoration et de revente est dirigé par Gustave Fouque. La manufacture et cet atelier participent aux expositions industrielles à Paris et à Toulouse et reçoivent de nombreux prix. La crise de 1846-1848 provoque la faillite de la société, avec la fermeture et la vente des locaux toulousains ; Léon Arnoux émigre en Angleterre où il devient directeur artistique chez Minton à Stoke-on-Trent. À Saint- Gaudens/Valentine, la production reprend avec Henri Fouque, puis avec des Anglais ; la manufacture ferme définitivement en 1878. Pendant trois quarts de siècle, la manufacture a produit toutes sortes de produits en céramique, donnant à Toulouse un visage à caractère industriel.
Auteur
BEAUX-LAFFON, Marie-Germaine
Année
2012
Type
Thèse
Mot-clé
Céramiques
Famille Fouque
Kaolin
Saint-Gaudens (Haute-Garonne)
Valentine (HAute-Garonne)
Moustiers-Sainte-Marie (Alpes-de-Haute-Provence)
Manufactures - Manufacturiers
Faïence - Faïenciers - Faïenceries
Toulousain (Haute-Garonne)
Provence
Porcelaine - Porcelainiers
Villes - Villages
Famille Fouque
Kaolin
Saint-Gaudens (Haute-Garonne)
Valentine (HAute-Garonne)
Moustiers-Sainte-Marie (Alpes-de-Haute-Provence)
Manufactures - Manufacturiers
Faïence - Faïenciers - Faïenceries
Toulousain (Haute-Garonne)
Provence
Porcelaine - Porcelainiers
Villes - Villages