La croix et la bannière : confréries, Église et société en Normandie du XVIIe siècle au début du XXe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
La croix et la bannière : confréries, Église et société en Normandie du XVIIe siècle au début du XXe siècle. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Paris IV, 1991].
Résumé de la thèse :
Si, sous l'Ancien Régime, la confrérie constitue une communauté très adaptée à une société de corps et de rang, à partir de la Révolution, laïcisation de l'État et désincorporation de la société la placent en situation marginale. Ce changement culturel ne se traduit pas en Normandie de façon homogène; entre le pays de Caux, le pays d'Auge et le Perche, les confréries de charité gardent leur influence, à la campagne, en particulier à l'occasion des cérémonies funéraires. Le rôle religieux des confréries se situe dans la tension qui du XVIIe au XIXe siècle anime l'Église pour faire pénétrer la réforme post-tridentine dans les pratiques du peuple chrétien. Le clergé prépare l'acculturation religieuse des confréries et leur intégration à la vie paroissiale. Parallèlement celles-ci jouent un rôle important dans la christianisation de la religion populaire, comme dans la popularisation du catholicisme réformé au XVIIe siècle, puis dans l'extension de la piété ultramontaine au XIXe. La création d'une société catholique doit beaucoup, sous l'Ancien Régime, aux élites des confréries urbaines ; la permanence des traditions d'une culture catholique mais aussi l'élan de la dévotion reposent en partie, dans la Normandie rurale, sur la fidélité des charités et confréries de piété à leur service en Église jusqu'à la première guerre mondiale.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne et contemporaine, Paris IV, 1991].
Résumé de la thèse :
Si, sous l'Ancien Régime, la confrérie constitue une communauté très adaptée à une société de corps et de rang, à partir de la Révolution, laïcisation de l'État et désincorporation de la société la placent en situation marginale. Ce changement culturel ne se traduit pas en Normandie de façon homogène; entre le pays de Caux, le pays d'Auge et le Perche, les confréries de charité gardent leur influence, à la campagne, en particulier à l'occasion des cérémonies funéraires. Le rôle religieux des confréries se situe dans la tension qui du XVIIe au XIXe siècle anime l'Église pour faire pénétrer la réforme post-tridentine dans les pratiques du peuple chrétien. Le clergé prépare l'acculturation religieuse des confréries et leur intégration à la vie paroissiale. Parallèlement celles-ci jouent un rôle important dans la christianisation de la religion populaire, comme dans la popularisation du catholicisme réformé au XVIIe siècle, puis dans l'extension de la piété ultramontaine au XIXe. La création d'une société catholique doit beaucoup, sous l'Ancien Régime, aux élites des confréries urbaines ; la permanence des traditions d'une culture catholique mais aussi l'élan de la dévotion reposent en partie, dans la Normandie rurale, sur la fidélité des charités et confréries de piété à leur service en Église jusqu'à la première guerre mondiale.
Auteur
BÉE, Michel
Année
1991
Type
Thèse
Mot-clé
Confréries religieuses
Normandie
Pays de Caux (Seine-Maritime)
Pays d'Auge (Calvados, Orne, Eure)
Perche (Loir-et-Cher, Orne, Eure-et-Loir, Sarthe)
Histoire religieuse
Histoire sociale
Histoire des mentalités
Acculturation religieuse
Christianisation
XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe
Normandie
Pays de Caux (Seine-Maritime)
Pays d'Auge (Calvados, Orne, Eure)
Perche (Loir-et-Cher, Orne, Eure-et-Loir, Sarthe)
Histoire religieuse
Histoire sociale
Histoire des mentalités
Acculturation religieuse
Christianisation
XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe