Prieurés bénédictins, aristocratie et seigneuries : une géopolitique du Bas-Maine féodal et grégorien (fin Xe-début XIIIe siècle). {Mayenne]. [Thèse].
Contenu
Titre
Prieurés bénédictins, aristocratie et seigneuries : une géopolitique du Bas-Maine féodal et grégorien (fin Xe-début XIIIe siècle). {Mayenne]. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Rennes II, 2007].
Résumé de la thèse :
L’étude des prieurés bénédictins du Bas-Maine est réalisée en deux temps dans une perspective de géographie politique. La première partie du travail envisage l’apparition des établissements et analyse chaque fondation comme un processus étiré dans le temps et très contrôlé : l’étude s’attache ici à présenter les antécédents historiques et les caractéristiques géographiques des sites d’implantation, la sociologie des partenaires sollicités par les moines et la chronologie de leur action qui, entre 1040 et 1130, recoupe largement l’évolution politique générale. L’analyse de la terminologie prieurale, relativement fluctuante, incite à voir dans l’apparition du terme de « prieur » un indice de consolidation des maisons. La seconde partie du travail s’attache plus spécifiquement à mettre en relation le fait prieural avec le monde politique et à analyser l’évolution des rapports entre les moines et l’aristocratie. Une histoire en deux temps se dessine à cet égard : dans une première phase d’association, les prieurés ont sanctionné et renforcé la légitimité de la domination seigneuriale de leurs partenaires aristocratiques ; dans ce cadre, ils se sont laissés instrumentaliser dans les luttes féodales. Parallèlement intégrés au projet grégorien de monachisation du monde, ils se sont aussi constitués comme des seigneuries libres qui, à la charnière des XIe et XIIe siècles, ont paru excessivement concurrencer celles de leurs bienfaiteurs laïcs. Les relations entre les moines et l’aristocratie sont alors entrées dans une phase de dissociation, tandis que la montée de la puissance royale envenimait également les relations entre les seigneurs laïcs et les prieurés
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Rennes II, 2007].
Résumé de la thèse :
L’étude des prieurés bénédictins du Bas-Maine est réalisée en deux temps dans une perspective de géographie politique. La première partie du travail envisage l’apparition des établissements et analyse chaque fondation comme un processus étiré dans le temps et très contrôlé : l’étude s’attache ici à présenter les antécédents historiques et les caractéristiques géographiques des sites d’implantation, la sociologie des partenaires sollicités par les moines et la chronologie de leur action qui, entre 1040 et 1130, recoupe largement l’évolution politique générale. L’analyse de la terminologie prieurale, relativement fluctuante, incite à voir dans l’apparition du terme de « prieur » un indice de consolidation des maisons. La seconde partie du travail s’attache plus spécifiquement à mettre en relation le fait prieural avec le monde politique et à analyser l’évolution des rapports entre les moines et l’aristocratie. Une histoire en deux temps se dessine à cet égard : dans une première phase d’association, les prieurés ont sanctionné et renforcé la légitimité de la domination seigneuriale de leurs partenaires aristocratiques ; dans ce cadre, ils se sont laissés instrumentaliser dans les luttes féodales. Parallèlement intégrés au projet grégorien de monachisation du monde, ils se sont aussi constitués comme des seigneuries libres qui, à la charnière des XIe et XIIe siècles, ont paru excessivement concurrencer celles de leurs bienfaiteurs laïcs. Les relations entre les moines et l’aristocratie sont alors entrées dans une phase de dissociation, tandis que la montée de la puissance royale envenimait également les relations entre les seigneurs laïcs et les prieurés
Auteur
LEGROS, Sébastien
Année
2007
Type
Thèse
Mot-clé
Prieurs - Prieurés
Seigneurs - Seigneuries
Fiefs - Féodalité
Bénédictins
Abbayes
Maine (Mayenne-Sarthe)
XIe, XIIe, XIIIe
Seigneurs - Seigneuries
Fiefs - Féodalité
Bénédictins
Abbayes
Maine (Mayenne-Sarthe)
XIe, XIIe, XIIIe