La construction des liens de sujétion à travers les enquêtes en Provence entre le XIIIe et le XIVe siècle. [Thèse].
Contenu
Titre
La construction des liens de sujétion à travers les enquêtes en Provence entre le XIIIe et le XIVe siècle. [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Aix-Marseille, 2020].
Résumé de la thèse :
Le processus d’enquête au Moyen Âge en Provence irrigue tous les modes d’appréhension de la « vérité » et unit les domaines judiciaire et politique. En effet, à partir du milieu du XIIIe siècle et au début du siècle suivant, le comte tente d’affirmer son pouvoir éminent sur la justice et contrôle l’exercice des droits seigneuriaux par le biais d’une hiérarchie des pouvoirs. La procédure inquisitoire devient alors le système probatoire le plus utilisé dans les cours de justice. Cette étude s'articule autour de la réflexion sur l'usage des enquêtes, leurs objets et ce qu'elles peuvent apporter à la connaissance des rapports de pouvoir entre le comte et la noblesse ou l’Église, entre seigneurs et communautés, en Provence, aux XIIIe et XIVe siècles, sous la première maison d’Anjou. À travers une étude typologique, cette étude essaie de mettre en lumière que, quel que soit son objet, toute enquête obéit à une même procédure que l’on peut dans tous les cas qualifier de judiciaire. Le pouvoir en place va de plus en plus utiliser l’enquête comme mode de gouvernement à la fois pour structurer les droits du comte sur la Provence mais aussi et surtout pour légitimer son pouvoir et sa dynastie. Ces procédures sont reprises à leur tour par les seigneurs, afin de consolider leurs droits vis-à-vis de leurs vassaux mais aussi du pouvoir comtal, ce qui tend à faire de l’enquête une pièce maîtresse du processus d’établissement des droits seigneuriaux.
[Thèse de doctorat, Histoire médiévale, Aix-Marseille, 2020].
Résumé de la thèse :
Le processus d’enquête au Moyen Âge en Provence irrigue tous les modes d’appréhension de la « vérité » et unit les domaines judiciaire et politique. En effet, à partir du milieu du XIIIe siècle et au début du siècle suivant, le comte tente d’affirmer son pouvoir éminent sur la justice et contrôle l’exercice des droits seigneuriaux par le biais d’une hiérarchie des pouvoirs. La procédure inquisitoire devient alors le système probatoire le plus utilisé dans les cours de justice. Cette étude s'articule autour de la réflexion sur l'usage des enquêtes, leurs objets et ce qu'elles peuvent apporter à la connaissance des rapports de pouvoir entre le comte et la noblesse ou l’Église, entre seigneurs et communautés, en Provence, aux XIIIe et XIVe siècles, sous la première maison d’Anjou. À travers une étude typologique, cette étude essaie de mettre en lumière que, quel que soit son objet, toute enquête obéit à une même procédure que l’on peut dans tous les cas qualifier de judiciaire. Le pouvoir en place va de plus en plus utiliser l’enquête comme mode de gouvernement à la fois pour structurer les droits du comte sur la Provence mais aussi et surtout pour légitimer son pouvoir et sa dynastie. Ces procédures sont reprises à leur tour par les seigneurs, afin de consolider leurs droits vis-à-vis de leurs vassaux mais aussi du pouvoir comtal, ce qui tend à faire de l’enquête une pièce maîtresse du processus d’établissement des droits seigneuriaux.
Auteur
CARLON, Caroline
Année
2020
Type
Thèse
Mot-clé
Provence
Enquêtes
Aristocratie
Seigneurs - Seigneuries
Liens de sujétion - Liens de subordination
Fiefs Féodalité
Droits seigneuriaux
Nobles - Noblesse
XIIIe, XIVe
Enquêtes
Aristocratie
Seigneurs - Seigneuries
Liens de sujétion - Liens de subordination
Fiefs Féodalité
Droits seigneuriaux
Nobles - Noblesse
XIIIe, XIVe