Lyon, un portrait politique (1594-1654). [Thèse].
Contenu
Titre
Lyon, un portrait politique (1594-1654). [Thèse].
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2001].
Résumé de la thèse :
Après l'échec du mouvement ligueur urbain, l'histoire des villes françaises a été tenue pour celle de leur assujettisement à l'autorité restaurée des premiers rois bourbons. Le cas de Lyon, de la sortie de l'épisode ligueur jusqu'au milieu du XVIIe siècle, permet d'éprouver les limites de cette interprétation. À la faveur d'une compréhension du politique qui dépasse sa seule définition administrative,une lecture moins univoque de la construction de l'État moderne est possible. Elle met en relief la résistance du modèle de la "bonne ville", à travers un certain nombre d'avatars, destinés à sauvegarder une identité politique propre aux élites urbaines. La présente thèse distingue au moins trois états de cette évolution réactive aux mutations de l'État royal lui-même. Empruntant certaines de ses caractéristiques au baroque, la culture politique lyonnaise,en métamorphose, se donne à lire non seulement dans les délibérations et autres textes consulaires mais également dans des images, et plus généralement dans des pratiques culturelles, que l'iconographie, l'histoire de l'art, l'anthropologie peuvent nous aider à décrypter. Le consulat, les rois, leurs représentants (au premier rang desquels la famille de Neufville), les officiers de justice et de finance, le clergé et le peuple, tels sont les acteurs principaux du jeu politique lyonnais durant le premier XVIIe siècle, mais la Ville occupe indéniablement le devant de la scène.
[Thèse de doctorat, Histoire moderne, Paris IV, 2001].
Résumé de la thèse :
Après l'échec du mouvement ligueur urbain, l'histoire des villes françaises a été tenue pour celle de leur assujettisement à l'autorité restaurée des premiers rois bourbons. Le cas de Lyon, de la sortie de l'épisode ligueur jusqu'au milieu du XVIIe siècle, permet d'éprouver les limites de cette interprétation. À la faveur d'une compréhension du politique qui dépasse sa seule définition administrative,une lecture moins univoque de la construction de l'État moderne est possible. Elle met en relief la résistance du modèle de la "bonne ville", à travers un certain nombre d'avatars, destinés à sauvegarder une identité politique propre aux élites urbaines. La présente thèse distingue au moins trois états de cette évolution réactive aux mutations de l'État royal lui-même. Empruntant certaines de ses caractéristiques au baroque, la culture politique lyonnaise,en métamorphose, se donne à lire non seulement dans les délibérations et autres textes consulaires mais également dans des images, et plus généralement dans des pratiques culturelles, que l'iconographie, l'histoire de l'art, l'anthropologie peuvent nous aider à décrypter. Le consulat, les rois, leurs représentants (au premier rang desquels la famille de Neufville), les officiers de justice et de finance, le clergé et le peuple, tels sont les acteurs principaux du jeu politique lyonnais durant le premier XVIIe siècle, mais la Ville occupe indéniablement le devant de la scène.
Auteur
LIGNEREUX, Yann
Année
2001
Type
Thèse
Mot-clé
Lyon (Rhône)
Villes - Villages
Histoire urbaine
Administration communale et municipale
Lyonnais
Guerres de religion
Histoire politique
Pouvoir royal
Absolutisme
Villes - Villages
Histoire urbaine
Administration communale et municipale
Lyonnais
Guerres de religion
Histoire politique
Pouvoir royal
Absolutisme